Agriculture, écotourisme, pêche et aquaculture Le projet de la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) prend fin. Ce dispositif mis en œuvre par le secrétariat d'Etat chargé du développement durable (SEDD) avec l'appui financier du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et le soutien de la Banque mondiale (BM), a réussi à atteindre des résultats tangibles dans les principaux domaines couverts dont l'agriculture, la restauration des écosystèmes des zones humides, la gestion des pêches et de l'aquaculture et le développement de l'écotourisme. Au total, 500 hectares dont 450 hectares d'olivier et 50 hectares de caroubier ont été plantés dans les zones concernées. Au niveau de Boudinar, le projet de gestion intégrée des zones côtières a permis la plantation de 350 hectares d'olivier dans des terrains accidentés. De même, 167 agriculteurs ont rassemblé leur terre pour planter des arbres fruitiers au lieu des cultures maraîchères puisque ces dernières nécessitent de l'irrigation. En outre, le projet a contribué à la création d'activités génératrices de revenus et ce en encourageant le développement des coopératives d'apiculture dont la coopérative Zegzel de Berkane. Les actions menées dans le cadre de ce projet ont également permis la fixation du cordon dunaire de la Moulouya ainsi que l'aménagement des allées permettant aux visiteurs de profiter du Site d'intérêt biologique et écologique (SIBE) sans nuire à l'écosystème. Le projet a facilité la tâche à certains pêcheurs qui se sont convertis en algoculteurs. Toutes ces réalisations ont été mises en relief lors d'un atelier tenu, mardi 19 décembre, à Rabat. Le bilan dressé est parfaitement en ligne avec les objectifs assignés par ce projet dont le financement porte sur un don de 5,18 millions de dollars du Fonds de l'environnement mondial et une contribution de l'ordre de 0,63 million de dollars du gouvernement marocain. Inscrit dans le programme «Suistaunable Med» (Développement durable en Méditerranée), le projet Gestion intégrée des zones côtières est venu contribuer à la durabilité de la base des ressources naturelles dans la région méditerranéenne. Le projet tend également à appuyer le Maroc à explorer les méthodes innovantes et les mesures de développement durable des zones côtières dans un contexte de changement climatique. La finalité étant également de renforcer les capacités des institutions gouvernementales et des acteurs locaux et répondre éventuellement aux trois principaux défis, à savoir l'accélération de la croissance et la création de l'emploi, la réduction des disparités sociales ainsi que la garantie de la durabilité.