5,2 millions de dollars, tel est le montant du don octroyé, vendredi, par la Banque mondiale au profit des populations côtières du Maroc. Cette contribution, au titre du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), s'inscrit dans le cadre d'un nouveau projet initié par la BM. Le but étant d'expérimenter la mise en œuvre d'une politique de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) au niveau local. Ceci permettra d'améliorer la gestion des ressources, l'inclusion socio-économique et la création d'emplois sur le littoral méditerranéen oriental du Maroc. Le GIZC intervient en phase avec le programme 2012-2016 engagé par le gouvernement œuvrant pour la création des conditions de croissance rapide et pérenne, à instaurer des meilleurs mécanismes de gouvernance et à améliorer le contexte social. «Le projet de GIZC reposera sur un système pilote de cogestion entre l'Etat et les populations locales, qui mettra l'accent sur une plus large participation des femmes et des jeunes. La structure mise en place pour mettre en œuvre le projet lui-même aura aussi valeur d'exemple en ce qu'elle montrera comment la zone côtière peut continuer d'être gérée après l'achèvement du projet pilote», souligne, dans ce sens, la Banque mondiale. Ce projet vient, en effet, remédier à certains problèmes liés au développement des zones côtières. Citons dans ce sens la gestion des ressources de la mer Méditerranée qui reste un des défis à relever par le Maroc. Notons que le projet (GIZC) se décline en trois grands axes. Le projet prévoit en premier une gestion intégrée ciblant les institutions publiques pour créer des synergies avec les habitants des zones côtières et œuvrer de façon transparente et décentralisée avec les acteurs concernés. Le deuxième axe s'articule autour d'une cogestion inclusive. Cette dernière est orientée vers les femmes, les jeunes et le secteur privé. La Banque mondiale indique, dans ce sens, que le projet «encouragera les micro, petites et moyennes entreprises à prendre des initiatives, grâce au renforcement des capacités et à la mise en place de partenariats dans le secteur public et dans le secteur privé». Le développement durable se veut la dernière composante dudit projet. Le GIZC atteindra cet objectif via «l'accroissement de la capacité des populations locales à s'adapter aux effets du changement climatique et de la variabilité du climat». De même, le projet ambitionne de renforcer les capacités des institutions publiques et des populations locales, en montrant, par des exemples concrets, «comment on peut parvenir à un développement durable dans les zones côtières et comment il sera possible de gérer ce développement lorsque le projet aura pris fin», conclut la BM.