Le conseil de la Communauté urbaine de Casablanca a approuvé, en fin de semaine dernière, un certain nombre de décisions. Retour sur les travaux de cette session ordinaire. Lors de la session du mois d'août, tenue jeudi dernier, le conseil de la Communauté urbaine de Casablanca a approuvé l'allocation d'une enveloppe budgétaire de 2,66 millions de dirhams pour la construction de nouveaux postes de police en vue de renforcer la sécurité dans la wilaya de Casablanca. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement du développement que connaît la capitale économique du pays, a souligné le président de la Communauté urbaine de Casablanca, Saâd Abassi. Et de préciser que tous les points qui figuraient à l'ordre du jour de la session ont été votés à l'unanimité, hormis deux membres. «L'un fait l'opposition uniquement pour l'opposition, alors que l'autre, ajoute-t-il, applique la vieille formule selon laquelle l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général, depuis que toutes les prérogatives en tant que premier vice président de la commune de Sidi Belyout lui ont été retirées en raison de sa mauvaise gestion.» Le comble, indique M. Abassi, est que, lors de la session, le premier est intervenu en avançant que l'insécurité et l'anarchie sévissent à Casablanca, s'opposant ainsi à l'allocation de l'enveloppe budgétaire pour la construction de nouveaux postes de police. Chose qui a poussé, précise-il, le secrétaire général de la wilaya, Benboubker Amal, à intervenir en le rappelant à l'ordre, lui demandant de retirer ces propos qui vont à l'encontre de la réalité. De son côté, le président de la Communauté urbaine de Casablanca avait répliqué : «Quand un citoyen à Sidi Moumen a aménagé le rez-de-chaussée de sa demeure avec ses propres moyens pour la construction d'un commissariat de police, comment peut-on demander à la Communauté urbaine de ne pas accompagner le développement de la ville, par le refus de l'allocation d'une enveloppe budgétaire pour le renforcement de la sécurité dans la wilaya» Lors de cette session, le conseil a également approuvé la mise en place d'une taxe exceptionnelle provisoire de 1,57 dirhams/kilogramme de viande relative à l'abattage qui sera consacrée à l'hygiène et au remboursement des prêts contractés pour la construction des nouveaux locaux des abattoirs. Dans ce sens, le président a souligné la détermination de la Communauté à créer un marché à proximité des abattoirs pour accueillir les vendeurs des troupeaux et à combattre l'abattage clandestin, en précisant que la Communauté urbaine est disposée à accueillir ceux qui pratiquent l'abattage clandestin et à les intégrer dans les nouvelles installations. La session a été aussi marquée par l'approbation de divers points relatifs notamment au renforcement du réseau de l'eau potable dans la ville et à l'acquisition de panneaux de signalisation ainsi que de l'accord signé entre l'office national des chemins de fer (ONCF), la wilaya et la Communauté urbaine de Casablanca pour la mise en place de la ligne urbaine de trains « Al Bidaoui ». A propos de sa gestion pendant ces dix-huit mois aux commandes de la CUC, M. Abassi conclut que la transparence est la règle du jeu en vue de «gérer dans la transparence». Les points programmés à l'ordre du jour de chaque session sont abordés et débattus dans des commissions mises en place dans ce sens avant la tenue de la session. Chose qui permet, dit-il, à tous les membres de contribuer à la gestion de leur communauté dans un esprit de transparence et de responsabilité.