La communauté urbaine de Casablanca a approuvé, lors de sa dernière session du mois d'août, plusieurs projets. Le plus important et le plus sensible est celui de l'approbation du programme contractuel de la RATC et sa gestion déléguée. Après deux reports successifs, faute de quorum, la communauté urbaine de Casablanca a tenu mercredi sa session ordinaire du mois d'août. Les deux rendez-vous précédents ont été marqués par l'absentéisme des élus qui n'assistent pratiquement pas aux sessions. Environ une vingtaine de conseillers ont fait le déplacement mercredi pour prendre part à la dernière session du mandat du conseil actuel, même si des dossiers très importants ont été programmés à l'ordre du jour. C'est dire que ces conseillers, qui font les mains et les pieds pour être élus, ne se soucient pas des problèmes de la capitale économique du pays, sachant, bien entendu, que la session allait être tenue quelque soit le nombre d'élus présents, conformément aux articles 15 et 19 du Dahir de 30 septembre 1976 qui régit le règlement interne de la Communauté Urbaine de Casablanca. Plusieurs dossiers relatifs au développement économique et social de la capitale économique ont été à l'ordre du jour. Au menu, figurent l'approbation du projet annexe relatif à la gestion déléguée accordée à LYDEC, ainsi que l'approbation du programme contractuel de la Régie autonome du transport urbain de Casablanca (RATC) et la gestion déléguée de la régie. D'autres dossiers ont été également inscrits à l'ordre du jour, tels que le réexamen des arrêtés régissant les taxes sur les abats des nouveaux abattoirs, les loyers des magasins du gros des légumes et fruits, ainsi que l'examen de l'amendement de l'arrêté n°2/90 visant le relèvement de la taxe imposée sur les abats en provenances des autres communes de 0,03 dirham le kilogramme, actuellement fixée à 1,50 dirham. La question de la subvention de 10.000.000 dirhams destinée à l'acquisition de logement au profit du personnel de la communauté urbaine a été également inscrite au menu de la session. Hormis le projet annexe relatif à la gestion déléguée accordée à LYDEC qui a été reporté, tous les autres dossiers ont été approuvés par les conseillers présents lors de cette dernière session. Le plus important et le plus sensible est l'approbation du programme contractuel de la Régie autonome du transport urbain de Casablanca (RATC) et la gestion déléguée de la Régie. Cette entreprise publique a été au bord de la faillite à plusieurs reprises à cause de sa mauvaise gestion et à chaque fois, elle y échappe grâce à l'apport financier de la communauté urbaine de Casablanca. La session a été aussi marquée par l'approbation à l'unanimité de l'accord établi entre la CUC et la Lydec en matière d'assistance technique dans le domaine de l'éclairage public de la capitale économique et de la prérogative accordée au président de la CUC de représenter celle-ci en justice. Avant de clore leur session, les membres de la CUC ont adressé un message de fidélité et de loyalisme à SM Le Roi Mohammed VI. Il faut dire qu'en dépit des questions soulevées lors des sessions précédentes, l'actuel conseil, qui n'a pris ses fonctions qu'en 2000, a concrétisé plusieurs projets dans la capitale économique du pays. Il s'agit, entre autres, de la réfection des chaussées de presque tous les boulevards de la métropole, plus de 140 kilomètres. Les nouveaux abattoirs installés dans la préfecture de Ben M'sik Sidi Othmane sont à mettre aussi à l'actif du conseil actuel de la communauté urbaine. La seule question qui pose problème pour la ville est le transport public en commun. Mais avec la délégation de la gestion de la RATC à une entreprise privée spécialisée en la matière, cette question est désormais résolue à l'instar de celle concernant la gestion du ramassage des ordures dans la ville. Ces réalisations faciliteront la tâche pour le prochain conseil de la ville qui sera appelé à œuvrer pour l'unité de la cité.