Le conseil de la ville de Casablanca a approuvé lors de sa première session, celle du mois d'octobre, son règlement intérieur. D'autres points importants ont été reportés. Retour sur les travaux de cette première session. Le Conseil de la Ville de Casablanca (CVC) a tenu, vendredi dernier dans la soirée, sa première session ordinaire du mois d'octobre. Prévue à 21 heures, la réunion du conseil n'a démarré que quarante minutes plus tard. Cette question du retard a été soulevée lors des interventions des conseillers de l'opposition qui ont également reproché au président du conseil de la ville l'envoi tardif des convocations ainsi que les documents relatifs aux points inscrits à l'ordre du jour. Le président du conseil, Mohamed Sajid a imputé ces retards au processus électoral promettant aux conseillers que ces problèmes ne vont plus se poser lors des prochaines sessions. Et de souligner que « l'engagement, la responsabilité, le pragmatisme et l'efficience sont les valeurs qui doivent guider le Conseil de la Ville pour améliorer le cadre de vie des habitants de Casablanca et réussir le pari d'un développement harmonieux et intégré de la ville ». Dix points ont été inscrits à l'ordre du jour de cette première session. Il s'agit notamment de l'examen et l'approbation du règlement intérieur du conseil de la ville de Casablanca. La constitution des commissions du conseil et l'élection de leurs présidents et de leurs adjoints. L'examen et l'approbation d'un projet d'avenant à la convention de gestion déléguée, conclue entre la LYDEC et la Communauté urbaine de Casablanca, relatif au régime de retraite et aux missions de la commission technique de suivi et aux créances et dettes d'exploitation de la Régie autonome de distribution (RAD). L'examen et l'approbation d'un autre projet relatif à l'élargissement du champ d'intervention de la LYDEC pour qu'il englobe l'éclairage public de Casablanca. L'examen et l'approbation de la décision fiscale unifiée du conseil de la ville. L'examen et l'approbation du budget principal du conseil de la ville et des budgets annexes qui lui sont rattachés pour l'année 2004. L'examen et l'approbation du principe de gestion déléguée des parcs d'attraction et de jeux qui dépendent du conseil de la ville. L'examen et l'approbation du principe d'acquisition d'un terrain pour l'utiliser comme décharge des ordures ménagères de la métropole. Et enfin l'examen et l'approbation du principe de cession de quelques biens immobiliers au profit de la RATC pour la résolution des problèmes financiers de l'entreprise. Après la lecture de cet ordre du jour, la majorité des membres du conseil de la ville a souligné que des points sensibles devraient être abordés et étudiés d'abord en commissions, regroupant toutes les sensibilités politiques, avant de les soumettre à la réunion pour approbation. En plus, ont relevé certains conseillers, le conseil de la ville devrait d'abord approuver son règlement intérieur avant d'aborder des dossiers sensibles concernant les affaires de la métropole. D'autres ont demandé un audit et le bilan de la communauté urbaine de Casablanca pour repartir sur des bases saines et rompre, ont-ils indiqué, avec les anciennes méthodes dans la gestion des affaires des Casablancais. Finalement, il a été décidé à la mise en place de pas moins de quinze commissions pour étudier les dossiers, objet de contestation, après l'approbation du règlement intérieur du conseil de la ville. Ce dernier dispose, selon la loi en vigueur, d'un délai de quinze jour en vue de traiter les neufs points reportés et les présenter à une autre session du conseil. L'ordre du jour, composé de dix points, concernant des secteurs importants dans la métropole, démontre la volonté du conseil à prendre rapidement en main la gestion de la plus grande ville du royaume.