Une semaine après l'assassinat de Laïla Rahimi, dont le corps a été retrouvé découpé en plusieurs morceaux répartis dans des sachets en plastique, la police est toujours à la recherche de l'auteur de ce crime horrible. Une semaine après la disparition de Laïla Rahimi de son foyer paternel situé au n° 381, boulevard de La Grande Ceinture, à Hay Mohammadi, et cinq jours après la découverte de son cadavre découpé en morceaux, l'énigme n'a pas encore été élucidée. Née en 1984, Laïla Rahimi poursuivait ses études avec succès et a confirmé, cette année, en huitième année de l'enseignement fondamental au collège Houmane El Fatouaki. Elle avait une bonne réputation et comptait, selon ses proches, s'inscrire l'année prochaine au Centre de formation professionnelle. Comme toutes les filles de son âge, elle fréquentait d'autres filles de son âge. Mais personne ne savait si elle avait ou non des relations avec des garçons. Les services de la sûreté ont affirmé dans un communiqué de presse qu'il s'agit d'un crime passionnel, sans donner de précisions. Ce qui incite à croire qu'elle avait peut-être une relation amoureuse. Mais qui l'a tuée et l'a débitée en morceaux ? L'auteur est-il un homme ou une femme ? Cette question se pose parce que, selon ses proches, dans l'après-midi du mardi 13 août, une fille vêtue en noir l'a appelée. La sœur de Laïla n'a vu cette fille que de dos. Elle ne l'a pas reconnue bien qu'elle connaisse presque toutes les amies de Laïla. Cette dernière, qui faisait la vaisselle, est sortie dans l'intention de revenir aussitôt. Mais le destin en a voulu autrement. Sa famille a frappé à toutes les portes avant de baisser les bras, le matin du jeudi 15 août, quand cinq sachets en plastique noir renfermant dix-sept morceaux du cadavre de Laïla ont été découverts éparpillés tout au long du boulevard Abdelkader Essahraoui, près de la résidence Fadi (projet Diour El Hantate), préfecture de Ben Msik-Médiouna. Qui est cette fille qui l'a appelée ? Qui a tué Laïla et pour quel motif ? Des questions qui hantent l'esprit des enquêteurs de la police à Casablanca.