Encore une fois, le cadavre d'une personne de sexe féminin, en décomposition avancée, étranglé et découpé en deux morceaux, a été découvert lundi dernier. C'est le troisième cadavre jeté en pleine rue par ses meurtriers, depuis trois mois et demi. Lundi 2 décembre, vers 11h du matin. Il n'y avait à ce moment que peu de monde aux alentours du Souk Essaâda, connu communément sous le nom Souk Ména, Hay Hassani, à Casablanca. Personne des quelques passants ne se serait rendu compte, paraît-il, d'un grand sachet en plastique noir, jeté à un mètre et demi du trottoir et pas loin du siège de la sûreté de Hay Hassani-Aïn Chok. Seulement, un curieux est attiré par ce sac en plastique. Quand il l'a ouvert, il n'a pas cru ses yeux ; un cadavre d'une personne de sexe féminin, en décomposition avancée, étranglé et découpé en deux morceaux. Alertés, les éléments de la police judiciaire se sont dépêchés aussitôt sur les lieux. Les premiers constats d'usage ont été entamés pour émettre quelques hypothèses. On cite, entre autres, que la décomposition avancée du cadavre affirme que le crime a été perpétré, il y a plus d'une dizaine de jours, que la victime a été étranglée avant d'être découpée en deux morceaux, que la distance d'un mètre et demi qui éloigne le sac du trottoir laisse supposer que le sac en plastique aurait été jeté d'une voiture. Le premier constat affirme par ailleurs que la victime, qui n'est pas encore identifiée, serait âgée d'une trentaine d'année et que le moment du rejet du sac serait les premières heures du lundi et plus précisément après l'aube. Rappelons que ce cadavre est le troisième qui a été découvert depuis trois mois et demi à Casablanca. La première découverte remonte au mardi 13 août lorsque Laïla Rahimi a disparu de son foyer paternel à Hay Mohammadi et a été découverte découpée, deux jours plus tard, en 17 morceaux. La deuxième remonte à huit heures du matin du lundi 10 septembre dernier lorsque la partie inférieure du cadavre d'une personne de sexe féminin enfoui dans un sachet en plastique noir a été découverte par un balayeur, juste à côté d'un arbre de la rue Libourne, quartier La Gironde, préfecture de Derb Soltan-El Fida, Casablanca. C'est grâce à l'assistance de la brigade canine de la Gendarmerie Royale que les enquêteurs sont arrivés à mettre la main sur la partie supérieure du cadavre renfermée dans un sachet en plastique blanc jeté près du jardin Murdoch. Mais ireste la tête qui n'est pas encore trouvée jusqu'à aujourd'hui. Or malgré les résultats des analyses des empreintes digitales, cette victime est restée sans identification du fait qu'elle n'est pas affichée chez la police puisqu'elle n'avait jamais établi une carte d'identité nationale, ainsi qu'elle ne fait pas l'objet d'une déclaration de disparition. Au moment où les enquêteurs de la police judiciaire à Casablanca recherchent encore la tête du cadavre découvert au quartier La Gironde et son identification et poursuivent encore leurs investigations pour tirer au clair les deux crimes, ce troisième cadavre, toujours d'une personne de sexe féminin, vient compliquer encore les investigations policières et mettre les enquêteurs devant une situation alambiquée.