Un débat ayant pour thème « Cinq ans du règne de Mohammed VI et les responsabilités de la gauche marocaine », qui devait avoir lieu samedi dans la banlieue parisienne, en marge de la fête du journal français "L'Humanité", a été annulé faute d'auditoire. Un débat ayant pour thème « Cinq ans du règne de Mohammed VI et les responsabilités de la gauche marocaine », qui devait avoir lieu samedi dans la banlieue parisienne, en marge de la fête du journal français ”L'Humanité”, a été annulé faute d'auditoire. Le débat devait être animé dans le stand du mouvement An-nahj Ad-dimoucrati (Voie démocratique), par Belabbés Al Mouchtari, membre de la Hauche socialiste unifiée (GSU) et Abdelmoumen Chebri, membre de la direction nationale. Outre ce mouvement, la Parti du progrès et du socialisme (PPS) et l'Association de défense des droits de l'homme au Maroc (ASDHOM) prennent part à cette manifestation organisée du 10 au 12 septembre, pour la commémoration du centenaire du quotidien français. Dans des banderoles dressées dans le stand d' « An-nahj Ad-dimoucrati », on peut lire : «Des luttes légitimes et la sourde oreille du régime », «Pour un changement démocratique radical, la fin du despotisme du régime mekhzénien et l'élaboration d'une constitution démocratique reconnaissant la souveraineté du peuple et lui confèrant le plein pouvoir», «An-nahj Ad-dimoucrati exige la reconnaissance par la constitution de l'Amazigh au même titre que l'Arabe, comme langue officielle », «Le combat pour une véritable démocratie continue» et «Pour une égalité effective entre l'homme et la femme aux niveaux politique, économique, social et culturel». Le mouvement a saisi cette occasion pour distribuer le communiqué final de son 1er congrès national tenu du 16 au 18 juillet à Casablanca.