La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca reprend, aujourd'hui, l'examen du dossier du «Cheikh des takfiristes», Bendaoud Khamli. Âgé de 51 ans, ce père de six enfants a décroché son baccalauréat en littérature arabe. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca reprend, aujourd'hui, l'examen du dossier du «Cheikh des takfiristes», Bendaoud Khamli. Âgé de 51 ans, ce père de six enfants a décroché son baccalauréat en littérature arabe. Lisant plusieurs livres de la religion, il a commencé à excommunier la société. Son excommunication de la société n'a épargné même pas les groupes islamistes et l'enseignement. Pour fuir cette société qu'il qualifie d'athée, Bendaoud Khamli a déménagé du Carrière Sekouila, à Casablanca, où il habitait avec sa famille et s'est réfugié à la région de Boukhnour, près de la montagne Laâroui, au nord du Maroc. Ce « takfiriste » est allé plus loin dans ses idées intégristes en qualifiant d'illicite d'enterrer sa mère dans les cimetières. Raison pour laquelle qu'il l'a ensevelie près de sa demeure à la montagne Laâroui. Par ailleurs, la même Chambre reprend, aujourd'hui, l'examen des dossiers de deux avocats du barreau de Casablanca, Abdellah Âmmari et Ahmed Filali Azmir, impliqués dans les dossiers de La Salafiya Jihadia.