La jeune artiste Dalia Mustapha vient de marquer le public avec son rôle dans le film « Le cuisinier du président» de Saïd Hamed et avec Talaat Zakariya et Khaled Khaled Zaki. Elle y interprète le personnage d'Inchirah, l'épouse du cuisinier du président qui travaille comme institutrice et pratique le militantisme de l'opposition. Après beaucoup d'hésitations et une longue absence du cinéma, elle a accepté de jouer ce rôle qui a été bien apprécié par des critiques du cinéma en Egypte. «J'ai beaucoup aimé le scénario de ce film et j'ai vite accepté et sans la moindre hésitation le rôle qu'on m'a proposé. Je n'ai pas cherché à négocier mon salaire ou la position de mon nom avant ou après l'acteur Talaat Zakariya sur l'affiche du film», révèle-t-elle. En plus de son interprétation du personnage d'Inchirah dans ce film, cette jeune actrice a réussi à marquer son public grâce à ses beaux rôles, entre autres, dans «Khali Dimagh Sahi», «Shourt wa Fanila Wa Cap» et «Alamni Al Houb». Elle se considère encore à ses débuts au cinéma et qu'elle y est toujours à la recherche d'un rôle plus important pour montrer l'étendue de son talent. «J'ai refusé de jouer plusieurs rôles qui n'étaient pas assez intéressants pour moi», justifie- t-elle. Dalia Mustapha se dit avoir par contre acquis plus de célébrité à la télévision. Ce qui la pousse à se considérer comme «fille de la télévision». Le public marocain vient de la voir dans la série télévisée «Dounia». «J'y ai interprété le personnage de Dounia. C'est un rôle très difficile et compliqué que j'ai beaucoup aimé», souligne- t-elle. Outre ce rôle, Dalia Mustapha a réussi à interpréter de beaux personnages devant de grands artistes dont «Khayal Dil» avec Farouk Fichawi, «Al Issiyan» avec Mahmoud Yassine et «Awlad Al Akabir » avec Hussein Fahmi. Son rêve est de jouer dans une production télévisée écrite par le grand écrivain et scénariste Oussama Anouar Oukacha. Bien qu'elle soit diplômée en 2004 de l'Institut supérieur d'art dramatique au Caire, Dalia Mustapha avoue ne pas être en mesure se résister au théâtre. «C'est une grande responsabilité qui demande beaucoup de temps et de grands efforts», explique- t-elle. Ayant eu une enfance calme, Dalia n'a jamais été prédestinée à devenir actrice. Elle a travaillé très jeune dans le domaine informatique et su concilier entre son métier et ses études à l'institut. Elle a été pendant un certain temps attirée par les spots publicitaires. Elle a été découverte au cinéma par Saïd Hamed qu'il l'a présentée dans son film «Shourt wa Fanila et Cap». Elle est mariée depuis 2004 au jeune acteur égyptien Charif Salama. Ils ont eu deux petits enfants Salma et Salim. Elle consacre son plus grand temps pour sa petite famille, «ce qui entrave un peu l'avancement de ma carrière de jeune actrice. Mais, cela ne m'empêche pas de continuer à pratiquer ma passion et à être de plus en plus exigeante dans le choix de mes rôles. J'arrive grâce au soutien de mon mari à concilier entre mon véritable rôle de mère et mon métier d'actrice», révèle t-elle avec fierté de jeune mère comblée. Considérée parmi les jeunes artistes à avoir été primés lors des manifestations artistiques, Dalia a reçu plusieurs distinctions notamment le prix de l'interprétation du premier personnage féminin pour son rôle dans le film «Khali Dimaghak Sahi» et un autre au cours du festival Al Katalouki pour son rôle dans le télé- feuilleton «Awlad Al Akabir», (Les fils des dignitaires).