C'est ce qu'a affirmé Sun Shuzhong, ambassadeur de Chine au Maroc, lors d'une visite de prospection organisée, lundi 13 avril, à la zone franche de Tanger, et ce, au profit d'une délégation d'une trentaine de membres, dont des opérateurs économiques et des banquiers. «Cette visite a pour objectif de nous faire découvrir les opportunités d'investissement à Tanger», a souligné M. Shuzhong. Ayant, dans leur majorité, choisi de s'installer à Casablanca ou Kénitra, une vingtaine d'entreprises chinoises au Maroc opèrent dans les différents secteurs tels que les télécommunications, les autoroutes ainsi que les industries ferroviaire et portuaire. Et considérée comme une destination de choix pour les investissements directs étrangers, Tanger connaît le lancement par le Groupe Shandong Shangang d'un important projet de fabrication de produits en acier, destiné à l'export vers l'Europe et l'Afrique et pour un investissement global à terme de 150 millions de dollars. «Nous avons, grâce à l'aide et le soutien de Monsieur l'ambassadeur, confirmé, en juillet 2014, l'implantation du premier investissement industriel privé chinois au Maroc», a indiqué Mehdi Tazi Riffi, directeur général de Tanger free zone. En plus de la visite aux deux sociétés Daher Socata et Antolin, spécialisées respectivement dans la fabrication des pièces aéronautiques et le textile automobile, cette rencontre a connu la présentation du grand projet portuaire Tanger-Med et les avantages qu'offre la zone franche de Tanger aux investisseurs. Cette zone se distingue, en plus de son emplacement géographique stratégique, selon M. Tazi Riffi, par la qualité de son infrastructure et un meilleur accès aux marchés. Elle permet ainsi «des opportunités d'investissements optimales pour les entreprises chinoises», a-t-il poursuivi. Vu son statut de zone franche, celle-ci permet aux investisseurs de bénéficier d'un régime fiscal et douanier attractif leur permettant de renforcer leur compétitivité à l'export. Ce qui les aide à profiter entre autres de l'exonération douanière et de la TVA ainsi que celle totale de l'impôt sur les sociétés sur les cinq premières années d'activité, puis un taux fixe de 8,75% pendant les 20 années suivantes.