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Les 800m de la honte
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 03 - 2004

Le 7ème marathon international de Casablanca a été un véritable fiasco. Le tracé de la course n'a pas été respecté et les temps réalisés n'ont pas été homologués. A qui incombe la responsabilité de cette grossière erreur ?
Que s'est-il vraiment passé dimanche dernier, lors du marathon international de Casablanca ? Qui assume la responsabilité de la non-homologation des résultats de cette manifestation sportive à cause d'une erreur de tracé du parcours de la course? Etait-ce intentionnel de la part des organisateurs en vue d'améliorer les chronos qui seraient enregistrés à la fin du marathon ? S'agit-il d'une simple erreur organisationnelle ou encore d'un coup monté comme le prétendent les organisateurs ? Une chose est certaine cependant, cette septième édition d'un marathon censé être l'événement sportif le plus important de la métropole a été un fiasco total.
Si les concurrents ont pu terminer la course, les chronos qu'ils ont réalisés n'ont pas été retenus. Le Kenyan John Rono, deuxième lors de l'édition de 2003, et qui a franchi le premier la ligne d'arrivée, a été obligé de refaire une dernière boucle sur demande des organisateurs, alors qu'il croyait avoir couru les 42km et 195 m. Le temps qu'il avait alors réalisé était inférieur au record du monde de la discipline. «Ce qui était impossible vu la stature des athlètes qui ont pris part à cette manifestation et les conditions dans lesquelles elle s'est déroulée», estime une source proche du dossier.
Ce chrono invraisemblable a poussé les organisateurs à demander à l'athlète kenyan de refaire une dernière boucle du circuit pour pouvoir compléter les deux kilomètres qui lui manquaient. Et là encore, les 42km 195m n'ont pas été parcourus puisque les concurrents qui ont pris part à ce 7ème marathon n'ont finalement couru que 41km 395 m, soit 800m de moins. Le Kenyan vainqueur de la course a parcouru cette distance en 2h 06min, «ce qui équivaut le record du prestigieux marathon de Londres», commente cette même source. Des temps qui, bien entendu, n'ont pas été comptabilisés puisque les commissaires de la course ont arrêté les chronomètres officiels dès le 25ème kilomètre. Qui assume la responsabilité d'un tel fiasco ? Montrés du doigt, les organisateurs, en la personne de Mohamed El Maâzaoui, président de l'Association sportive des courses sur route et marathon, organisatrice de l'événement se défendent d'être à l'origine de l'erreur. «Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé dimanche dernier. Je ne saurais dire si c'est un coup monté ou une erreur humaine», a-t-il déclaré d'emblée avant d'ajouter : «Toujours est-il que cette 7ème édition était un cauchemar ou rien ne s'est déroulé comme prévu. Durant plusieurs mois, nous nous sommes attelés à réunir tous les ingrédients pour une grande fête de l'athlétisme national et mondial.
Nous avons invité de grands athlètes et mobilisé d'importants moyens financiers et matériels pour garantir la réussite du marathon. Mais dimanche matin, la déception a été grande». Aucune explication n'a donc été fournie par celui qui est resté injoignable depuis dimanche jusqu'à jeudi. «Se tromper dans le tracé de la course peut arriver dans les plus grands marathons du monde, comme c'était le cas lors de la dernière édition du championnat du monde de semi-marathon qui a eu lieu à Bruxelles», a-t-il fait remarquer.
Les erreurs de dimanche dernier ont-elles sonné le glas du marathon international de Casablanca? Mohammed El Maâzaoui n'en croit rien du tout et a fixé la date du 20 mars 2005 pour la tenue de la 8ème édition de cette compétition qui a certainement pris un coup dur à l'échelle internationale.
Le marathon ne fait plus partie du Grand Prix euro-méditerranéen en compagnie de ceux de Berlin et de Palerme. Le non-respect des engagements, notamment financiers, a suscité le mécontentement des organisateurs de ces deux grands événements. Pour El Maâzaoui, il est hors de question de payer un sou pour une manifestation à laquelle les athlètes marocains n'ont même pas pris part, faute de visas. Allemands et Italiens se sont donc tournés vers le marathon de Marrakech avec lequel un partenariat est en cours de discussion.


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