Selon une source proche des organisateurs du Marathon international de Casablanca, des responsables auraient tout prévu pour que cet événement, qui a eu lieu dimanche dernier, ne soit pas homologué. Le rideau est tombé, avant-hier, sur le Marathon international du Grand Casablanca et avec lui un scandale qui fera, sûrement, parler de lui dans les jours qui viennent. On a vu Mohamed Mâazaoui, directeur de l'Association sportive des courses sur route et marathon, consterné, le visage abattu. Selon une source proche des organisateurs de cette manifestation, quelques responsables, sans scrupule, auraient tout prévu pour que le Marathon international de Casablanca dans sa septième édition ne soit pas homologué. Le tracé du marathon n'aurait pas été respecté et quelques mètres, « sautés » par inadvertance ou volontairement, auraient conduit, tout bonnement, à la non-homologation du marathon. Selon la même source, il s'agirait d'un coup monté pour que ledit Marathon soit un fiasco total. Contacté par « Aujourd'hui Le Maroc », pour avoir des explications sur ce sujet, Mâazaoui était injoignable. Jusqu'à aujourd'hui, rien n'est encore sûre. L'affaire est, peut-être, passée inaperçue. Mais si c'est vrai, l'affaire finira par éclater au grand jour. Et lumière sera faite. Pourquoi voulait-on mettre les bâtons dans les roues à Mâazaoui ? Qui est derrière tout cela et qui a intérêt à ce que le marathon de la plus grande ville du Royaume soit un échec ? Autant de questions qui méritent d'être posées, mais qui, malheureusement, ne trouvent pas de réponses. Mais ce qui est un peu étonnant, c'est le moment choisi pour monter un tel coup. Pourquoi a-t-on attendu la septième édition pour penser à saboter le Marathon international de Casablanca ? Alors que tout allait bien et la ville, grâce à cet événement sportif, commençait à avoir ce rayonnement international, à l'image des grandes capitales, Paris, Londres, Rome… Voilà, maintenant, si c'est vrai, il faudrait tout recommencer dès le début. Reconstituer le puzzle n'est pas tâche aisée. Cela demande beaucoup de travail, mais aussi et surtout de mémoire. Pourtant, tout a bien commencé. Le directeur de l'Association sportive des courses sur route et marathon était, sur toute la ligne, optimiste et satisfait des préparatifs de cette septième édition, même s'il se plaignait encore du manque de sponsors et du soutien du ministère du Tourisme, tous deux indispensables pour la réussite d'un événement d'une telle dimension. Mâazaoui avait déclaré à «Aujourd'hui Le Maroc», à quelques jours du coup d'envoi de cette septième édition, que le marathon de Casablanca s'annonçait sous les meilleurs auspices. Quelques jours après, c'est la douche froide. Fruit du hasard ou coup monté ? Si cela s'avère véridique, cela affecterait tout le capital image de cette manifestation. Des années de travail qui risquent de partir en fumée. Il faudrait, donc, reconstituer tout le puzzle. Pis encore, la septième édition risque de ternir l'image de cet événement d'envergure. Sauf si les responsables de ce coup veulent, à travers ce scandale, prendre à leur compte l'organisation du Marathon international du Grand Casablanca. Affaire à suivre…