Trois conventions de partenariat ont été signées, lundi à Marrakech, en marge de la tenue du 7ème Congrès mondial de l'éducation à l'environnement (WEEC). Ces accords ont été ratifiés par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, représentée par sa présidente SAR la Princesse Lalla Hasna et plusieurs partenaires. En marge de l'ouverture des travaux de ce rassemblement mondial dédié à l'environnement, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants et dont la lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasna. Le Souverain a souligné dans son message que «le Maroc a pleinement conscience qu'une croissance économique forte et soutenue, couplée à un développement social équilibré, nécessite l'adoption d'une politique volontariste de protection de l'environnement. Une politique qui s'appuie sur la mobilisation des énergies et la concentration de tous les efforts nationaux pour assurer un développement durable où les dimensions économique et écologique vont de pair». S.M le Roi Mohammed VI a dans ce sens rappelé que le Maroc a été parmi les précurseurs ayant adhéré aux principes de la déclaration de Rio, à l'Agenda 21 ainsi qu'aux accords environnementaux multilatéraux. Conscient du rôle notoire qu'occupe la dimension environnementale, le Maroc s'est inscrit dans la démarche verte en déployant d'importants efforts sur les plans juridique et institutionnel, mettant en œuvre plusieurs plans et programmes intégrant cette approche dans les différentes politiques publiques nationales. Par ailleurs, la tenue du WEEC pour la première fois dans un pays arabe a été saluée par d'importantes personnalités ayant pris part à cet événement. Mario Salomon, secrétaire général du réseau WEEC, a indiqué que «le congrès, que Marrakech abrite, servira d'occasion précieuse pour conclure des partenariats à même de renforcer les initiatives locales, régionales et internationales en matière de protection de l'environnement». Pour sa part, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, a fait savoir que la tenue de ces rencontres au Maroc témoigne de l'importance que revêt la question de l'éducation à l'environnement au sein de la société marocaine. Mme Bokova a par ailleurs souligné «l'impératif de renforcer le système éducatif, de promouvoir la formation des enseignants et la réforme des curricula, tout en vulgarisant l'éducation aux valeurs et aux compétences liées à la durabilité». Notons que le Congrès mondial de l'éducation à l'environnement a lieu périodiquement depuis 2003. L'objectif de ces rencontres est de favoriser l'échange entre toutes les parties engagées dans l'éducation à l'environnement et au développement durable. L'action éducative se place au cœur des débats et se veut un outil fondamental pour renforcer la participation des personnes aux processus décisionnels.