Amnesty International a manqué d'objectivité en reprenant des allégations mensongères sur des mauvais traitements qu'auraient subis six prévenus impliqués dans des actes de violence et de vandalisme survenus récemment dans la ville de Laâyoune. C'est ce qu'a indiqué le ministère de l'intérieur dans un communiqué publié samedi. Le ministère précise que «les allégations du mineur âgé de 17 ans prétendant avoir subi la torture et des mauvais traitements sont des contrevérités, du fait que l'intéressé a rencontré le procureur général, deux fois. La première lors de la prolongation de sa garde à vue et une autre lors de sa présentation devant lui, sans qu'il ait pu constater une quelconque trace de torture ou de violence». De surcroît, ajoute la même source, il aurait été fort possible pour le mis en cause ou ses tuteurs de corroborer leurs allégations par des certificats médicaux durant la période où il a été libéré par le juge d'instruction, avant que le parquet général ne fasse recours contre la décision pour poursuivre l'intéressé en état d'arrestation . Par ailleurs, le ministère a rappelé que l'arrestation des six mis en cause est intervenue en raison de leur implication dans les actes de violence et les troubles qu'a connus la ville de Laâyoune ayant fait 119 blessés parmi les éléments des forces publiques, dont cinq atteints grièvement, outre les actes de vandalisme touchant plusieurs biens publics et privés.