À chaque occasion religieuse réunissant les musulmans, des actes hostiles de l'Algérie envers le Maroc se répètent, soulevant des interrogations sur la nature de ces comportements : s'agit-il d'événements isolés ou d'une stratégie délibérée visant à provoquer et attiser les tensions à des moments empreints de spiritualité et censés être marqués par la tolérance ? En 1975, alors que les musulmans célébraient l'Aïd al-Adha, l'histoire a été témoin de l'une des plus grandes opérations de déplacement forcé lorsque les autorités algériennes ont expulsé environ 350 000 Marocains, laissant des milliers de familles dispersées et sans abri. Ce geste, qui avait choqué l'opinion publique à l'époque, continue de laisser des séquelles dans la mémoire collective. Des décennies plus tard, les provocations ne se sont pas arrêtées. En plein mois de Ramadan 2023, les tensions ont de nouveau éclaté après la diffusion d'un contenu médiatique algérien jugé offensant envers les Marocains, franchissant toutes les limites éthiques et ignorant les valeurs de fraternité et de tolérance que représente cette période. Peu de temps après, l'Algérie a refait surface avec une nouvelle action controversée : selon certaines sources, le consul marocain aurait été expulsé lors de la Nuit du Destin en 2025, un geste hautement symbolique compte tenu du moment choisi pour son exécution. Ces événements, bien que distants dans le temps, suscitent des interrogations : sont-ils de simples coïncidences ou font-ils partie d'un schéma intentionnel utilisé comme levier de pression politique à des périodes sensibles ? L'évocation de l'exécution du président irakien Saddam Hussein à l'aube de l'Aïd al-Adha en 2006 ouvre un débat plus large sur l'instrumentalisation de ces moments religieux pour atteindre des objectifs allant au-delà du simple contexte politique, visant la dimension symbolique et spirituelle de ces fêtes.