La sortie médiatique de l'Algérien Farouk Ksentini, président de la soi-disant commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) a démontré encore une fois, que le Maroc est devenu une véritable obsession pour nos voisins de l'Est. Une obsession qu'on peut qualifier de marocophobie régissant les pensées et comportements des dirigeants d'Alger et leurs disciples. Quand ce Farouk Ksentini taxe les incidents de Laâyoune de « Crime contre l'humanité », cela relève de l'insolence, voire une vision nourrie de haine et dénuée de tout sens d'objectivité. Ainsi, le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a été dans l'obligation de sortir de son mutisme pour répondre à ces allégations insidieuses. Dans un communiqué rendu public, le CCDH a condamné fermement ces déclarations, et « la propagande fallacieuse basée sur la falsification des faits au sujet des évènements de Laâyoune et la propagation d'affabulations à leur sujet »L'instance marocaine des droits de l'Homme a rejeté catégoriquement ces allégations, les considérant en outre comme étant «une tentative qui n'a rien à voir avec le référentiel et l'éthique des droits de l'Homme», tout en soulignant que «les déclarations agressives et conspiratrices émanant du responsable algérien confirment, une nouvelle fois, l'absence d'indépendance de l'institution qu'il préside et son inféodation totale et de manière criarde, à la position hostile du gouvernement de son pays». Le communiqué rappelle également à l'instance algérienne de se conformer aux valeurs internationales en matière de la défense des droits de l'Homme, notamment les principes de Paris, qui «régissent ce genre d'institutions, en ce qui concerne l'obligation qui leur incombe de jouer un rôle fondamental dans la protection et la promotion des droits de l'Homme dans leur pays, avec la garantie de toutes les conditions préservant leur indépendance et leur pluralité». Il est à souligner que la soi-disante commission algérienne, présidée par Ksentini, et censée défendre les droits de l'homme a été rétrogradée, en mars 2009, au statut «B» par le Comité international de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (CIC). Et ce n'est pas tout. Le CCDH, a mis au défi le président de la soi-disante commission algérienne de «présenter, ne serait-ce qu'une seule preuve de la survenue de violation des droits de l'Homme, que ce soit durant ou après le démantèlement pacifique du campement de Gdim Izik». Bref, la (CNCPPDH) a encore besoin de leçons, en matière du respect des règles déontologiques, précisément «l'indépendance, l'objectivité, la neutralité et le professionnalisme», souligne le communiqué.