Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) dénonce vigoureusement les allégations mensongères de Farouk Ksentini, président de la prétendue Commission algérienne consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), faisant état d'un prétendu «génocide commis par le Maroc à Laâyoune». Le CCDH précise, dans un communiqué, que les déclarations hostiles de Farouk Ksentini confirment son alignement flagrant sur les positions hostiles du gouvernement algérien. Le Conseil, qui indique avoir suivi de près les événements sanglants de Laâyoune, provoqués par les fauteurs de troubles à la solde des séparatistes, affirme qu'il n'y a pas eu de violation des droits de l'Homme lors de l'intervention des forces de l'ordre à Laâyoune. Le CCDH a appelé le CNCPPDH à s'intéresser davantage à la situation catastrophique des droits de l'Homme en Algérie. A noter que la Commission algérienne des droits de l'Homme n'est pas agréée auprès de la Commission internationale de coordination des institutions des droits de l'Homme étant donné que seules les institutions qui adhèrent aux principes de Paris sont agréées par cette Commission.