Les activités au Maroc de Maroc Telecom ont généré un chiffre d'affaires net de 6 095 millions de dirhams, en léger recul de 0,7% et un résultat opérationnel de 2 898 MDH, en baisse de 3,1% par rapport à 2009. Cette baisse de performance n'a pas empêché le groupe de réaliser une hausse du chiffre d'affaires de 4,3% à 7,4 milliards de dirhams, au titre du premier trimestre 2010, et une croissance de la base clients du Groupe de 14% en un an à 22,4 millions et surtout le maintien d'une marge opérationnelle élevée à 43,1%, Maroc Telecom grâce aux filiales à l'étranger. Ce n'est pas par hasard que Maroc Telecom vient d'être classée septième parmi les entreprises des pays arabes. Cette liste établie par le magazine mensuel libanais, Aliqtisad Walamal, prend comme seule référence le niveau de capitalisation boursière. La publication par Maroc Telecom des résultats trimestriels traduit bien cette position de leader sur un marché des Télécoms en évolution permanente. Au terme du 1er trimestre 2010, Maroc Telecom a réalisé un chiffre d'affaires de 7 437 millions de dirhams, en hausse de 4,3% par rapport à 2009. Sur une base comparable, cette hausse atteint 0,5%. La base clients du groupe a atteint près de 22,4 millions au 31 mars 2010, en hausse de 14% par rapport à fin mars 2009, grâce à la poursuite de la croissance du Mobile aussi bien au Maroc que dans l'ensemble des filiales en Afrique. Quant au résultat opérationnel, il a atteint 3 205 millions de dirhams, au titre du 1er trimestre 2010, soit une hausse de 0,5% par rapport à 2009. Sur une base comparable et en tenant compte des effets de la consolidation de Sotelma comme si elle s'était effectivement produite le 1er janvier 2009, cette hausse s'élève à 6,3%. Le résultat opérationnel avant amortissements a atteint, de son côté, un chiffres de 4 282 millions de Dirhams, en croissance de 1,5%. A Maroc Telecom, on explique cette croissance du résultat opérationnel par l'effet conjugué de la hausse du chiffre d'affaires et de l'amélioration notable de la marge globale des filiales. Ainsi, la marge opérationnelle du groupe, qui traduit le rapport entre le résultat d'exploitation et le chiffre d'affaires, s'est établie à 43,1% au 1er trimestre 2010, en progression de 2,3 points sur une base comparable. Les chiffres reprennent les comptes consolidés des groupes Mauritel, Onatel, Gabon Télécom, Sotelma et les sociétés Mobisud France et Mobisud Belgique. Depuis le 1er juin 2009, Mobisud France n'est plus consolidé dans les comptes du groupe Maroc Telecom. Sotelma est consolidé depuis le 1er août 2009. Pour revenir au Maroc, les activités de Maroc Telecom ont généré un chiffre d'affaires net de 6 095 millions de dirhams, en léger recul de 0,7% et un résultat opérationnel de 2 898 MDH, en baisse de 3,1% par rapport à 2009. A Maroc Telecom, on explique ces mauvais résultats par les efforts consentis sur le marketing et la communication. Mais on convient que la concurrence acharnée des deux autres opérateurs qui cherchent par tous les moyens à rafler des parts importants du marché au dépend, bien sûr, de l'opérateur historique, explique sans doute une partie de cette baisse de performance. Mais le résultat n'est pas aussi mauvais que ça. L'activité Mobile a, en effet, enregistré une croissance de 3,6% à 4 537 millions de dirhams au titre de la période considérée. Le parc Mobile s'est établi à 15,578 millions, en hausse de 6,5% par rapport à fin mars 2009. Maroc Telecom reste en tête des opérateurs en Téléphonie mobile. Quant aux activités fixes et Internet, les résultats ne sont pas aussi brillants. Au terme du 1er trimestre 2010, le chiffre d'affaires brut a atteint 2 193 MDH, soit un recul de 7,7%. Le parc Fixe au Maroc s'est établi à 1,232 million de lignes, en quasi-stabilité par rapport à fin 2009. Au 31 mars 2010, le parc ADSL de Maroc Telecom n'a pas beaucoup bougé en atteignant 474 000 lignes. Les résultats positifs de ses filiales est en mesure d'encourager Maroc Telecom à doper ses activités à l'international au détriment du marché marocain. L'étroitesse de ce marché commence par pousser plusieurs entreprises dans divers secteurs à chercher à s'implanter dans des marchés externes notamment au Maghreb et en Afrique occidentale. Cette expatriation nécessite un accompagnement par les autorités publiques. Car c'est le Maroc qui, en dernière instance, sera renforcé.