Acteur associatif engagé et directeur du Festival Sidi Othman du cinéma marocain Le départ d'une voix qui a toujours défendu le septième art comme un moyen d'éclairage, de créativité et d'édification humaine. La mort a emporté, dans la matinée d'hier lundi, Abdelhak Mabchour, producteur, acteur engagé dans le milieu cinématographique et associatif, et directeur du Festival Sidi Othman du cinéma marocain. Le défunt avait occupé le poste de responsable au sein du département de production de la deuxième chaîne marocaine. Il avait également été membre du Conseil de la ville de Casablanca dans un mandat précédent. Il était reconnu pour son dynamisme associatif et culturel, particulièrement dans le domaine cinématographique, ainsi que pour son engagement social, en tant que président de l'Association des retraités de la deuxième chaîne. Ses amis et connaissances louaient ses qualités humaines, sa sincérité et sa bienveillance, au point de le surnommer « Lhanine » (le tendre). La nouvelle de sa disparition, survenue après une lutte contre la maladie, a été relayée par plusieurs de ses amis et collègues sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de condoléances. À ce sujet, Abdelkabir Kchichine, président du Syndicat national de la presse marocaine, a publié sur sa page Facebook : « Dans ces moments de tristesse qui frappent nos collègues ou leurs proches, cet homme était toujours une référence pour faciliter les démarches et alléger le chagrin des familles endeuillées. Lhanine, dans de telles occasions, répétait souvent : "Bienvenue, demande, mon frère." » Et d'ajouter : « Aujourd'hui, nous perdons un frère, un ami, un collègue, et un véritable fils de quartier. C'est un jour triste pour les nombreux amis et compagnons qui l'ont côtoyé. Nos condoléances vont à sa famille, proche et élargie. Ce corps, qui a tant donné, mérite désormais de reposer en paix. Que Dieu l'accueille parmi ses pieux serviteurs. » De son côté, le journaliste Lahcen Lassibi a écrit sur sa page Facebook, sous le titre Un fils respectueux nous a quittés... Abdelhak Mabchour (Lhanine), une vie marocaine bien remplie : « Il n'a pas d'égal parmi les gens. Bonté, noblesse de caractère et altruisme... Il ne savait jamais dire "non" à une demande ou une sollicitation. Toujours prêt à faire le bien, ce qui, par la volonté divine, lui vaut une place parmi les habitants du paradis. Nous avons parlé au téléphone il y a quelques jours. Il m'a confié que son médecin lui avait conseillé de retourner à la clinique après une toux persistante qui l'épuisait. Comme à son habitude, il débordait d'espoir, accompagnant ses paroles d'un flot de prières bienveillantes. »