L'Assemblée générale ordinaire du Comité national olympique marocain (CNOM), tenue à Rabat, a adopté à l'unanimité les rapports moraux et financiers du Comité au titre des saisons 2019 et 2020, en présence des responsables des différentes fédérations sportives et d'un représentant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Le rapport moral de la saison 2019, présenté par le secrétaire général du CNOM, Abdellatif Idmahmma, comprenait dix axes relatifs à la gouvernance, la relation avec le ministère de tutelle, les fédérations et le CNOM, les partenariats et les relations internationales, la participation aux événements sportifs, la formation, la veille sportive, la communication et la lutte antidopage. Concernant le bilan de la participation marocaine aux manifestations continentales et internationales, le rapport indique que le CNOM a pu assurer la participation du Maroc à tous les événements internationaux prévus pour l'année 2019, malgré quelques difficultés logistiques. Ces participations témoignent de la volonté du Comité de soutenir toutes les fédérations nationales afin d'assurer la représentation du Maroc dans tous les grands sports, l'accent étant mis sur les Jeux africains organisés à Rabat, ajoute le rapport. Parmi ces compétitions figuraient les Jeux africains de plage (14-23 juin au Cap-Vert), les Jeux africains (19-31 aout à Rabat), les Jeux méditerranéens de plage (25-31 aout en Grèce) et les Jeux mondiaux (10-16 octobre à Doha). Le rapport moral de 2020 a porté également sur dix axes consacrés notamment à la pandémie du Covid-19, le report des Jeux olympiques, la reprise de la préparation olympique, l'académie numérique olympique, la gouvernance et la relation avec le Comité international olympique (CIO). Le document a souligné que le Royaume a connu, à l'instar des autres pays du monde, au cours de l'année 2020, des circonstances exceptionnelles liées aux répercussions de la pandémie du Covid-19, relevant que ces circonstances ont incité à invoquer les valeurs de solidarité pour atténuer les répercussions de cette pandémie. Le Maroc fait partie des pays qui ont compris très tôt la nécessité de cette solidarité conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, note le rapport, précisant qu'un fonds national de solidarité a été créé, auquel le CNOM a contribué dans l'esprit des valeurs de citoyenneté et des valeurs olympiques. Intervenant à cette occasion, le président du CNOM a salué la capacité du corps sportif marocain à résister aux répercussions de la pandémie en restant uni et sain. Il a appelé les responsables des fédérations à être conscients de la responsabilité de la gestion du sport, ajoutant qu' »il n'y a pas de fédérations sportives plus importantes que d'autres, et par conséquent, la question principale est de savoir comment gérer le sport marocain et le développer, en adoptant des plans renouvelés pour atteindre les objectifs fixés ». Il a par ailleurs fait savoir qu'un cadre clair a été mis en place pour la formation, l'élargissement de la base des entraîneurs et la préparation des formateurs, dont la présence, et dans les circonstances actuelles, rflète la volonté de valoriser leurs capacités et de développer leurs résultats. Pour sa part, le président du CIO, Thomas Bach, a mis l'accent, dans une allocution par visioconférence, sur le fort engagement du Comité envers la famille du sport mondial, qui a vécu une saison exceptionnelle en raison des défis imposés par la pandémie. Le Comité national olympique marocain mérite d'être félicité pour son insistance à renforcer le rôle du sport dans la société et son attachement à ses nobles principes, a-t-il dit, notant que la création d'une académie numérique a constitué un événement important, en plus de son travail au niveau de la formation et de la préparation de futurs champions. La famille mondiale du sport a fait de grands sacrifices en raison de la pandémie, mais elle a appris des leçons très importantes, relatives en particulier la cohésion au sein de chaque société et de la communauté internationale, a-t-il dit, estimant que cette crise a permis de consolider le rôle du sport, une tendance à maintenir en coopération avec les responsables japonais pour l'organisation des Jeux Olympiques.