Romuald Djabioh Certaines règles de confidentialité stipulent pourtant ce qui suit : « Lorsque vous utilisez nos services, vous nous faites confiance pour le traitement de vos informations. Nous savons qu'il s'agit d'une lourde responsabilité, c'est pourquoi nous nous efforçons de les protéger, tout en vous permettant d'en garder le contrôle». Au vu des dernières nouvelles, des spéculations autour de la mise à jour de règles de confidentialité que le groupe WhatsApp envisage; nombre d'utilisateurs s'interrogent. A ce sujet, il a tenu à donner davantage d'explications. Des rumeurs circulent depuis la sortie jeudi dernier de WhatsApp au cours de laquelle il a demandé à ses utilisateurs d'accepter de nouvelles conditions d'utilisation, pouvant lui permettre de partager plus d'informations avec sa maison-mère Facebook, sous peine de ne plus avoir accès à leurs comptes à partir du 8 février. Nombre d'utilisateurs à travers le monde ont aussitôt réagi défavorablement suite à cette sortie. Au vu de ce constat, whatsApp a tenu à donner des explications afin de dissiper toute ambigüité. «Avec toutes les rumeurs qui circulent, nous voulons répondre à certaines des questions les plus communes que nous avons reçues», écrit-il sur son site web, selon un de nos confrères dans sa récente parution. Et d'ajouter, «Nous voulons dire clairement que la mise à jour n'affecte en aucune façon la confidentialité des messages échangés avec vos amis et votre famille...». Dans le même ordre d'idées, et pour faire preuve de transparence sur la manière dont les données sont utilisées, apprend-on, toujours de cette source concordante, «Les changements ne concernent que les conversations éventuelles avec des entreprises». Aussi, s'agissant des utilisateurs inquiets en Asie du Sud, il a été on ne peut plus clair, en publiant dans les journaux mercredi dernier un message en pleine page, qui réitère à ce titre le respect de la vie privée des utilisateurs. «Le respect de votre vie privée est encrypté dans notre ADN», a-t-il déclaré. Cependant, plusieurs utilisateurs voient d'un mauvais œil cette mise à jour. De fait, nombre d'entre eux ne manquent d'ores et déjà pas, à manifester un sentiment que l'on pourrait qualifier d'« anti-whatsApp». Aux travers des réseaux parallèles, certains émettent déjà la possibilité de basculer ailleurs. «Signal» et «télégram», réseaux sociaux aux fonctions presque similaires illustrent ce qui précède. L'avantage avec ces derniers résulte du fait que la confidentialité des informations demeure prioritaire : vidéos, messages et données des utilisateurs sont difficiles d‘accès. «Les administrateurs, créez-nous déjà le groupe sur «Signal» à partir du 08 février, WhatsApp va nous emmerder», déclare une adepte des réseaux sociaux via la plateforme incriminée. Il est à noter par ailleurs que WhatsApp appartient depuis quelques années à Mark Elliot Zuckerberg, fondateur du réseau social Facebook (crée en 2004). C'est une application mobile multiplateforme qui fournit un système de messagerie instantanée chiffrée de bout en bout aussi bien par l'intermédiaire des réseaux de téléphonie mobiles que par Internet. Il a vu le jour officiellement en 2009. Zuckerberg l'a racheté aux auteurs originaux tels que Brian Acton et Jan Koum à 22 milliards de dollars en 2014 dont 17 milliards en actions Facebook (...). Au regard de ce qui précède, WhatsApp ne court-il pas un «danger», si jamais il s'obstine à mettre en application cette nouvelle politique ? Depuis cette annonce, l'on assiste à une augmentation crescendo du nombre d'abonnés des concurrents, notamment «signal» et «télégram».