Le Wydad de Casablanca a fait l'essentiel en s'imposant au détriment des Sud-Africains de Mamelodi Sandows par 2 buts à 1, dans un match disputé vendredi dernier au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat pour le compte des demi-finales « aller » de la Ligue des champions d'Afrique de football. On croyant pourtant que ce premier duel du dernier carré allait être à la portée des Rouge et Blanc ont ouvert le score dès la 25è minute du jeu par Salah Eddine Saidi. Mais, il fallait voir comment cette formation sud-africaine avait géré la suite de la partie jusqu'au but d'égalisation signé Anele Ngcongca à 3 minutes de la fin de première mi-temps. Le même scénario a été répété en seconde mi-temps où Badi Aouk va redonner l'avantage au WAC d'entrée de jeu. Depuis lors, le WAC qui a plus ou moins dominé mais n'a tout simplement pas réussi le score sécurisant escompté, a buté sur une formation de Mamelodi qui voulait limiter les dégâts en attendant de rebondir dans son fief lors du match retour, prévu le samedi 4 mai prochain à Pretoria. Tout reste encore jouable lors de cette seconde partie qui décidera qui du WAC, champion de cette compétition en 2017, et Sundowns son prédécesseur, validera son billet pour la finale. A se référant à l'entraineur Faouzi Benzarti, les choses sont devenues un peu compliquées pour les Rouges qui doivent regretter ce première sortie gâchée à domicile surtout après avoir raté la 2e balle synonyme de (2-0), ce qui aurait tué le match. Il s'agit d'un résultat insuffisant pour le coach tunisien qui n'a pas caché sa déception et sa colère à l'issue de la rencontre. Car selon lui, les joueurs wydadis ont manqué de concentration et de réalisme devant les buts adverses qui n'étaient pas difficiles à franchir pour maintes reprises. « Nous avons raté d'énormes occasions et malheureusement on a fini par encaisser un but sur corner. Les joueurs ont livré un bon rendement mais on a raté beaucoup de buts. Un score de (3-1) nous aurait donné plus de confiance », a fait savoir le coach tunisien qui reste conscient que la tâche au match retour sera très compliquée, d'autant plus qu'il a perdu deux de ses piliers en défense, le capitaine Brahim Nekkach et Mohammed Nahiri, pour cumul des avertissements. Certes les chances restent égales mais le WAC n'aura donc d'autres choix que de jouer le tout pour le tout, le samedi 4 mai prochain à Pretoria, dans l'espoir d'arracher une place en finale avant de penser à un nouveau sacre continental.