L'engagement du Maroc en faveur du climat et de l'environnement se renforce. Et ce, même en l'absence d'activistes virulents de la cause environnementale du ressort de Greenpeace. La COP 22, qui se tiendra du 8 au 17 novembre prochain dans la ville ocre y est pour quelque chose, sinon pour beaucoup. Dimanche dernier, une «Coalition pour la justice climatique» a officiellement vu le jour au Maroc. La nouvelle instance, qui réunit plusieurs associations, syndicats, réseaux de la société civile et mouvements sociaux, est le fruit d'une conscience collective, à la fois de la société civile et des entreprises dans le Royaume. Meriem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) l'aura signifié lundi dernier à Paris, lors d'une conférence placée sous le thème «De la COP 21 à la COP 22». «Le secteur privé marocain est engagé en faveur de la promotion d'une économie verte et faible en carbone», a-t-elle affirmé. Pour l'heure, aucun détail sur le nombre d'associations faisant partie de ce réseau n'a filtré. Le moins que l'on puisse dire c'est que selon ses initiateurs, cette nouvelle organisation vise à «amplifier la conscientisation de la société marocaine aux enjeux environnementaux et changements climatiques et leurs conséquences pour l'avenir du Maroc». La coalition compte se joindre aux efforts déployés au niveau national, régional et international pour « consolider la prise de conscience populaire» et, pourquoi pas, «contribuer à une large mobilisation pour la justice climatique». D'ailleurs, la nouvelle coalition compte saisir l'occasion du prochain sommet du climat pour « faire pression sur les Etats pollueurs, les autorités publiques et les entreprises pour des actions et des mesures concrètes». Lundi dernier, Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, a d'ailleurs annoncé que le prochain sommet du climat sera l'aubaine pour approfondir le partenariat entre les gouvernements et les entreprises en matière de lutte contre le changement climatique.