C'est une semaine insolite, pour ne pas dire folle, que vient de vivre la classe politique française avec ce qui est désormais convenu d'appeler l'affaire «Gayetgate», du nom de l'actrice Julie Gayet, comédienne du juste milieu, à peine connue, que l'ouragan médiatique que sa relation avec François Hollande a déclenché, a propulsé à la Une de l'actualité comme la «first girl friend». Les grandes chaînes d'info en continu ont mobilisé toutes leurs programmations du week-end dernier pour commenter le dernier rebondissement dans ce scénario, à savoir la décision du président français de «clarifier» son imbroglio sentimental en mettant fin à sa relation avec celle qui l'a accompagné lors de son «intronisation» à l'Elysée, Valérie Trierweiler. Celle-ci, comme dans un récit mélodramatique, a eu un malaise et a été même hospitalisée suite à la révélation de cette relation. Aujourd'hui, après son appel téléphonique à une agence de presse annonçant cette séparation, François Hollande est officiellement célibataire, pas d'épouse, encore moins de compagne. Michelle Obama qui l'accueillera avec son époux bientôt à la Maison blanche, risque bien de s'ennuyer toute seule quand les deux hommes discuteront du sort du monde.