40e jour-anniversaire de l'assassinat de Mohamed Brahmi Le camarade Mustapha Labraimi, membre du Bureau Politique du Parti du Progrès et du Socialisme, chargé des relations extérieures et de la politique internationale au sein du Parti, en visite actuellement a la Tunisie , représente le PPS au 40e jour anniversaire de l'assassinat du martyr tunisien Mohamed Brahmi coordinateur général du Mouvement populaire Labraimi se réunira également avec les représentants des forces politiques tunisiennes en vue de discuter de la situation générale de la Tunisie et renforcer les relations bilatérales. ****** 40e jour de l'assassinat de Mohamed Brahmi Le sang a délégitimé le gouvernement tunisien, selon l'opposition Plus de 12.000 manifestants ont organisé, samedi dernier à Tunis, une manifestation en commémoration du 40e jour de l'assassinat de Mohamed Brahmi, ancien député à l'Assemblée nationale constituante tunisienne. Ce meurtre et celui de l'autre opposant de gauche Chokri Belaïd, tué par balles en février 2013, ont été attribués par les autorités locales à des salafistes jihadistes liés à Al-Qaïda. Mais jusqu'à présent, ces deux assassinats politiques n'ont pas vraiment été élucidés. Les manifestants se sont recueillis sur la tombe du martyr au cimetière d'El Jallez, en présence notamment de plusieurs personnalités du Maghreb et d'Europe, dont particulièrement Mustapha Labraimi, membre du Bureau politique du PPS, et Jean Luc Mélenchon, chef du Parti de gauche français. Une place et une avenue dédiées au député assassiné ont été inaugurées à la cité El Ghazala, près de son domicile, là où il avait été abattu de 14 balles tirées à bout portant le 25 juillet dernier. Cette manifestation a été aussi l'occasion de mettre à nu la profonde crise politique que traverse actuellement la Tunisie. En effet, le 40e jour de l'assassinat de Brahmi a été mis à profit par les partis de l'opposition pour exiger à nouveau le départ de l'actuel gouvernement chapeauté par les islamistes d'Ennahda et la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC). Les manifestants ont également scandé des «Dégage» et « après le sang, il n'y a plus de place pour la bande nahdaouie», des slogans qui mettent sur le gril le parti islamiste d'Ennahda, clairement pointé d'un doigt accusateur. Signe qui ne trompe pas, la veuve de Brahmi a exigé qu'aucun membre du gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahda ne soit présent aux cérémonies commémoratives. Présent à cette manifestation, l'ancien Premier ministre Tunisien, Beji Caïd Essebsi, actuel président du mouvement «Appel pour la Tunisie», a déclaré qu'aucun effort ne doit être épargné en vue de démasquer ceux qui ont «planifié et exécuté les assassinats des militants tunisiens» et que tout doit être fait pour nettoyer le pouvoir de ceux qui veulent mener la Tunisie vers l'inconnu. Pour sa part, Issam Chebbi, du Parti républicain (opposition), a déclaré que «le dialogue est dans l'impasse à cause de l'intransigeance de la coalition au pouvoir, et surtout du parti d'Ennahda, et son rejet de toutes les propositions, malgré les concessions faites par l'opposition.» Chebbi a annoncé que les manifestations vont aller crescendo durant les prochains jours afin de faire «plier l'actuel gouvernement», car «nous n'avons d'autre choix que d'exercer des pressions pacifiques et civilisées» pour remettre le pays sur le droit chemin de la Révolution du Jasmin.