D'après les indicateurs clés des statistiques monétaires que publie Bank Al Maghrib, l'agrégat M3 a progressé de 5,8%, en glissement annuel, contre 4,7% en juillet 2012, suite à la hausse de 5,8% des réserves internationales nettes, contre une baisse de 20,7% en juillet 2012. En revanche, les rythmes de progression du crédit bancaire et des créances nettes sur l'Administration Centrale ont poursuivi leur décélération pour s'établir à 2,2% et 26,8% contre 7,6% 52,6% respectivement. L'agrégat M3 a enregistré, en juillet 2013, une hausse de 0,5% pour s'établir à 1.010 milliards DH. Selon les analystes de la banque centrale, cette évolution recouvre une augmentation de 10,3% des créances nettes sur l'Administration Centrale contre une baisse de 3,6% le mois précédent, une atténuation de la baisse des réserves internationales nettes de -1% à -0,4% et un recul de 0,5% du crédit bancaire après la hausse de 3,3% en juin 2013. L'évolution du crédit bancaire s'explique principalement par le repli de 1% des prêts alloués aux sociétés non financières privées contre une hausse de 3,4% le mois précédent. En effet, les crédits à l'équipement accordés à ces sociétés ont baissé de 3,7% après 0,4% en juin 2013 et leurs emprunts de trésorerie ont décéléré de 0,7% au lieu de 6,6%. Par composante, l'évolution de M3 s'est reflétée au niveau de la hausse des titres d'OPCVM monétaires de 7,5% après une quasi-stagnation en juin 2013, ainsi qu'au niveau de l'augmentation de 1,1% de la circulation fiduciaire et de 0,9% des placements à vue. En revanche, les dépôts à vue auprès des banques ont accusé une baisse de 1,3% contre une hausse de 4,7% en juin 2013. Pour leur part, les dépôts à terme sont restés quasiment stables d'un mois à l'autre. Hausse de 5,8% des réserves internationales En glissement annuel, l'agrégat M3 a progressé de 5,8%, contre 4,7% en juillet 2012, suite à la hausse de 5,8% des réserves internationales nettes, contre une baisse de 20,7% en juillet 2012. En revanche, les rythmes de progression du crédit bancaire et des créances nettes sur l'Administration Centrale ont poursuivi leur décélération pour s'établir à 2,2% et 26,8% contre 7,6% 52,6% respectivement. Le ralentissement du crédit bancaire s'explique par la baisse de 0,8% des crédits de trésorerie, après une hausse de 14,4% enregistrée en juillet 2012, et la décélération du rythme de progression des crédits immobiliers de 7,9% à 5,2%. Les crédits à l'équipement ont, quant à eux, augmenté de 1,2% au lieu d'une baisse de 2,9% un an auparavant, recouvrant une quasi-stabilité de l'encours des crédits accordés aux sociétés non financières privées, contre une baisse de 10% en juillet 2012, et une décélération de 56,9% à 13,2% des prêts aux sociétés non financières publiques. Par agent économique, la progression des concours alloués au secteur privé a décéléré de 7,8% à 1,2%, en relation avec le repli de 1,6% des prêts accordés aux sociétés non financières privées, contre une hausse de 7,9%, et le ralentissement de ceux alloués aux ménages de 8,1% à 5,7%. Toutefois, les crédits destinés aux sociétés non financières publiques ont enregistré une accélération de 19% à 21,8%. En ce qui concerne les composantes de M3, le rythme de progression de la monnaie fiduciaire a enregistré une accélération de 3,5% à 5,3% et les dépôts à terme ont augmenté de 3,5% contre une baisse de 2,5% en juillet 2012. En revanche, le rythme de croissance des dépôts à vue auprès des banques a décéléré de 6,9% à 4,1%. Par secteur institutionnel, les actifs monétaires détenus par les ménages et par les sociétés non financières privées ont augmenté de 6,3% et 3,7%, contre 6,1% et 3,2%, respectivement. En revanche, ceux du secteur public ont augmenté 2,3% contre 6,4% un an auparavant.