Les droits annuels d'inscription (DAI) dans les établissements français au Maroc, dont l'augmentation a suscité la colère des parents des élèves, qui l'ont rejetée, viennent d'être suspendus. “La résistance des parents commence à donner ses fruits, les DAI ne sont pas annulés mais suspendus", annonce l'Union des conseils des parents d'élèves (UCPE) par voie de communiqué. Un vrai dialogue doit aujourd'hui prendre la place des séances d'information entre la directrice de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et les parents parce qu'elles n'ont abouti à aucun résultat, note le communiqué. Réagissant au communiqué publié récemment par l'AEFE, l'UCPE indique que les fédérations des parents d'élèves n'ont jamais proposé de DAI. Lors d'une réunion, tenue en mai 2009, trois fédérations des parents d'élèves avaient proposé que les augmentations des frais de scolarité “soient équitables" en distinguant entre les nouveaux entrants qui vont bénéficier des investissements immobiliers et les anciens élèves tout en instaurant des dérogations pour certaines catégories. Les DAI sont “une pure invention de l'AEFE". “L'UCPE n'a jamais proposé de DAI". “Elle n'a jamais cessé par contre de les combattre", martèle l'UCPE, qui conteste l'affirmation, selon laquelle “les frais de scolarité au Maroc sont les moins élevés". L'UCPE appelle par ailleurs les parents à davantage de mobilisation et de vigilance pour trancher une fois pour toute les questions que posent le statut des établissements en gestion directe (EGD) par l'AEFE et le coût de cette gestion.