La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a fait état de sa satisfaction quant à l'engagement du gouvernement à présenter un code de la presse ne prévoyant pas de peines privatives de liberté, se réjouissant de l'”adhésion” du ministère de la Communication aux doléances des professionnels. Dans un communiqué de son bureau fédéral réuni le week-end, la FMEJ a affirmé qu'elle adhère à ce chantier devant aboutir, avec consensus, à un texte “moderne, ouvert, garantissant la liberté, permettant l'organisation de la profession et fixant avec équité les frontières de la responsabilité”. Les éditeurs de journaux saluent en outre la mise sur pied d'une commission ad-hoc, sous la présidence de Mohamed Larbi Messari, et composée de professionnels, de juristes et de représentants des pouvoirs publics. La fédération se considère comme un partenaire “sérieux” dans tous les chantiers de réforme du secteur de la presse. Le projet du Conseil national de la presse, objet d'un consensus entre les différentes parties concernées, “constitue effectivement une concrétisation fidèle des dispositions de la Constitution” sur l'organisation de la profession, estime la FMEJ, ajoutant que ce texte est une mouture “très développée” du texte de 2007 marqué, selon eux, par “la logique de la cooptation”. Le communiqué exprime également la détermination des éditeurs de journaux à s'engager, “avec sérieux et responsabilité”, dans ce conseil pour défendre l'éthique et l'esprit de médiation et de réconciliation dans les litiges entre les membres ou entre eux et des tiers, et en vue de promouvoir la profession, préserver la liberté et améliorer les conditions sociales des journalistes ainsi que le rendement des établissements de presse. Le bureau fédéral a par ailleurs examiné les demandes d'adhésion émanant de plusieurs organes de presse dont Al Massae, L'Actuel, Zamane et Al Mountakhab.