Le Premier ministre et le ministre de la Communication, la FMEJ (Fédération marocaine des éditeurs de journaux) et le SNPM (Syndicat national de la presse marocaine) sont finalement tombés d'accord sur une mouture terminale d'un projet de code qui n'a été que trop controversé jusque-là, notamment dans ses dispositions privatives de liberté. Bien que ce dernier chapitre n'ait pas été entièrement supprimé du projet de refonte du code de la presse, il faut reconnaître que bien des avancées ont été enregistrées sur ce point car si l'idéal n'est pas aujourd'hui acquis, il n'empêche que le meilleur a été pris en considération. Aussi, la plupart des remarques et recommandations des deux partenaires du dialogue, les professionnels propriétaires de publications et le syndicat des journalistes, ont été prises en ligne de compte par le gouvernement. Il faut rendre à Driss Jettou et à Nabil Benabdellah ce qui leur revient légitimement, le fait qu'ils aient joué un rôle positif très apprécié par les partenaires pour établir le consensus final sur une mouture du projet de code de la presse acceptable par toutes les parties prenantes.