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Le «printemps arabe» à la 2ème Conférence des leaders parlementaires progressistes à Rome : Nabil Benabdallah : «le cas du Maroc reste distingué pour ne pas dire exceptionnel»
Le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme participe, depuis jeudi 19 avril 2012 à Rome, à la 2ème conférence des leaders parlementaires progressistes dont les travaux se sont poursuivis vendredi au parlement italien. Nabil Benabdallah représente le Maroc à ce forum auquel prennent part plusieurs leaders politiques et des groupes parlementaires venant de près de 25 pays des Cinq continents. Cinq axes ont été retenus pour les débats de cette deuxième conférence, dont le quatrième s'articule autour de la thématique «les progressistes et la quête de la liberté au-delà du printemps arabe ». Les autres sont intitulés comme suit : «L'UE dans la nouvelle gouvernance économique mondiale», «Les recettes progressistes réussies pour la crise financière mondiale», «Quel avenir pour le mouvement progressiste mondial » et « Bâtir le réseau permanent des parlementaires progressistes». Le dirigeant du PPS a fait une intervention dans laquelle il a situé les enjeux, après avoir posé des interrogations sur l'essence et le devenir des soulèvements populaires que certains pays arabes ont connus, depuis l'année dernière. Pour Nabil Benabdallah, ces mouvements et dynamiques « s'inscrivent tous dans le processus entamé par leurs peuples pour atteindre la liberté, la démocratie et la dignité ». Mais que leur réussite dépend de « la réalisation du développement humain qui place l'être humain au cœur de ses préoccupations, de la distribution équitable des richesses, de la lutte contre la corruption sous ses différentes formes, du respect des droits de l'homme dans tous les domaines et de la garantie de la participation effective et démocratique des forces vives du pays dans la gestion de la chose publique». Le Secrétaire général du PPS a démontré également que «le dénominateur commun » entre «les révoltes populaires» dans des pays arabes réside en leur résultat : «la chute des régimes existants» due, selon lui, à «l'absence des libertés démocratiques, la dominance de la tyrannie, l'accaparement des richesses par des oligarchies restreintes, l'aggravation des problèmes économiques et sociaux et l'intensification des répressions». Traitant de la situation que le Maroc a connue, en 2011 et 2012, Nabil Benabdallah a rappelé que «les revendications des réformes légitimes, exprimées par beaucoup de jeunes marocains durant les manifestations, et qui concernent principalement le renforcement du choix démocratique, la lutte contre la corruption, la réponse positive aux revendications économiques et sociales légitimes des classes démunies de notre peuple, … étaient, plutôt, présentes depuis des années, sur la scène politique nationale et figuraient dans l'agenda des réformes et du changement tellement revendiqués par les partis démocratiques et progressistes qui n'ont cessé d'œuvrer pour leur réalisation». Il a également traité l'ouverture démocratique qui caractérise le Maroc, « la pluralité politique depuis son indépendance», les «grands chantiers de réformes, surtout depuis le début des années quatre-vingt dix du siècle dernier, et après l'expérience de l'alternance qui a coïncidé avec l'intronisation d'un jeune roi, ouvert à la modernité et aux exigences de la démocratie et de la modernisation… Ce Maroc «ne pouvait rester à l'abri de ce mouvement politique et social sans précédent que connaissait son entourage régional et international», a dit, en substance, le SG du PPS. Il s'est étalé sur la nouvelle Constitution, son contenu démocratique avancé, le large débat national et les dernières élections législatives pour expliquer le cas marocain, «qui reste distingué pour ne pas dire exceptionnel».