Les appels des associations de défense de doits humains pour un procès équitable dans l'affaire d'agressions sexuelles présumées contre des étudiantes de la faculté de droit de Settat se succèdent. La dernière en date est celle de l'AMDH qui a insisté, vendredi, dans un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk » (rédaction arabophone), sur la mise en œuvre du principe de la reddition des comptes notamment dans le cas du doyen de la faculté qui a été limogé. La section locale de Settat de l'AMDH a appelé à respecter les procédures en vigueur pour garantir un procès « équitable aussi bien pour les suspects que pour les victimes ». Le journal « Al Oâmk » a appris, de source bien informées, que le nouveau doyen de la faculté Ahmed Fehli avait refusé que l'un des professeurs, poursuivis dans cette affaire en état de liberté, participe à la cérémonie de passations de pouvoir qui s'est déroulé jeudi soir. Ce professeur est le coordinateur du master des finances publiques. Outre les agressions sexuelles présumées contre les étudiantes, dont on ne cannait pas encore le nombre, notre journal a appris que l'affaire serait liée à « des manipulations des procédures d'embauche à la faculté, aux marchés publiques, et à l'octroi des diplômes et des notes ». Au total, cinq professeurs universitaires ont été présentés devant le procureur général. Suite à un décret du président du gouvernement, le doyen de la faculté a, également, été limogé la semaine dernière.