Cascades de rebondissements dans l'affaire d'agressions sexuelles présumées contre des étudiantes à l'Université Hassan I de Settat. Le doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de la ville a démissionné et cinq professeurs ont été présentés devant le procureur général. Selon les sources du journal « Al Oâmk », (rédaction arabophone) le ministère de tutelle est intervenu pour faire pression dans cette affaire qui dure depuis 3 mois. La Brigade nationale de police judiciaire de Casablanca a, également, déféré mercredi cinq professeurs exerçant dans la même faculté soupçonnés d'extorsion sexuelle devant le procureur général prés la cour d'appel de Settat qui devrait décidé une éventuelle inculpation officielle. Il s'agit, selon nos sources, du chef de département du droit public, d'un professeur d'histoire de la pensée politique d'un professeur d'économie, du coordinateur du Master des Finances publiques, ainsi que du chef de département d'économie. La Commission régionale des droits de l'homme a, par ailleurs, décidé d'interroger ces étudiantes qui auraient fait l'objet d'extorsion sexuelle contre de bonnes notes. Les sources du journal « Al Oâmk » ont indiqué que l'inspecteur général du ministère de l'Enseignement supérieur s'est rendu en personne à la faculté pour demander au doyen de choisir entre démissionner ou être destitué de son poste. La lettre de destitution aurait atterrit sur le bureau du président de l'université vendredi dernier alors que la lettre de démission aurait été écrite le samedi et présentée à l'inspecteur général.