Cinq professeurs des universités doivent comparaître, ce jeudi, devant le procureur du roi près la cour d'appel de Settat, dans le cadre d'un scandale ayant éclaté au sein de l'Université Hassan 1er. Ils seront déférés devant le parquet compétent dès que la Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca achève ses investigations dans cette affaire qui a secoué l'établissement, rapporte Hespress. Les observateurs de ce dossier attendent de savoir si le procureur général du roi décidera de poursuivre les enseignants et de les arrêter ou de les laisser en liberté provisoire sur la base des recherches menées par la BNPJ. Cette affaire de «rapports sexuels contre de bonnes notes» a éclaté après des fuites de conversations WhatsApp sur les réseaux sociaux, dans lesquels un enseignant proposait d'intervenir auprès ses collègues pour qu'ils donnent «de bonnes notes» à une étudiante et ses camarades si celles-ci acceptent de coucher avec lui. Le scandale a secoué le campus universitaire de Settat, en septembre dernier les professeurs en question appartenant aux départements de droit public et d'économie. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a même dépêché l'Inspection générale à la Faculté de droit pour enquêter sur l'affaire. Dans des déclarations aux médias, le professeur en question avait nié les accusations portées contre lui, pointant des «accusations sans fondement». Il a même évoqué conflit électoral, faisant savoir qu'il s'était présenté aux récentes élections dans la ville de Bejaâd Jaad au nom du Mouvement populaire (MP).