L'administration de la prison locale Ras El Ma à Fès a indiqué, jeudi, que les détenus Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, incarcérés dans le cadre des événements d'Al Hoceima, «jouissent de tous les droits que leur garantit la loi». Dans une mise au point en réponse «aux déclarations et allégations avancées par un proche du détenu (N. Z.) et relayées sur les réseaux sociaux et certains sites électroniques», l'administration de l'établissement affirme que «contrairement à ce que prétend cet individu, les deux prisonniers concernés, (N. Z.) et (N. A.), jouissent de tous les droits que leur garantit la loi, qu'il s'agisse d'accès aux soins médicaux, de logement, de visite ou autre». Concernant les soins médicaux, l'administration pénitentiaire relève que «les détenus concernés bénéficient de consultations, d'analyses et d'examens médicaux, en cas de besoin», ajoutant que «depuis son arrivée dans cet établissement, le détenu (N. Z.) a bénéficié de 70 examens médicaux dans la clinique de la prison et de cinq autres spécialisés dans des établissements de santé publics, tandis que le second détenu a profité de 19 examens au sein de la clinique de l'établissement et de deux examens spécialisés en dehors de la prison». L'administration de la prison locale Ras El Ma à Fès affirme qu'elle «aura recours à la justice pour poursuivre le proche du détenu en raison des accusations gratuites contenues dans ses déclarations». Pour rappel, après la «détérioration» de leur état de santé, les figures de proue du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, ont entamé mercredi une grève de la faim ouverte. L'Association Tafra pour la fidélité et la solidarité des familles des détenus du Hirak, a précisé sur sa page Facebook que Nasser Zefzafi souffre d'allergies et de saignements de nez, tandis qu'Ahamjik souffre de maux de tête.