Dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, des têtes du PAM, du PJD, de l'USFP et du PPS risquent de tomber. Selon Al Akhbar de ce mardi, suite aux nombreuses violations et irrégularités constatées par les missions de contrôle du ministère de l'Intérieur dans la gestion des communes du Nord, plusieurs maires et élus sont menacés de perdre leurs postes. En effet, le tribunal administratif de Rabat est en passe de se prononcer en ce sens, en lien avec la gestion locale ainsi que de «nombreuses plaintes portant sur de graves accusations de détournement des deniers publics et autres prises unilatérales de décisions illégales». Le quotidien précise, citant ses sources, qu'«une liste nominative de ces maires sous le coup d'une mise à l'écart a été établie». «Même si la justice les blanchit, ce qui est très peu probable, ces élus ne survivront pas aux prochaines sessions de février de leurs conseils communaux, où une majorité écrasante de conseillers compte les acculer à la démission et à leur remplacement, séance tenante, à travers l'élection de nouveaux présidents», ajoute encore le journal, cité par Le 360.