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Casablanca : les élus en colère
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 03 - 2006

Les élus de l'opposition protestent, dans un communiqué commun, contre l'ajournement de la deuxième séance du Conseil de la ville de Casablanca. Ils dénoncent avec vigueur ce qu'ils qualifient "d'acte antidémocratique et illégal".
Les travaux de la deuxième séance de la session ordinaire du mois de février du Conseil de la ville de Casablanca qui devaient avoir lieu, lundi 20 mars, ont été suspendus et ajournés sine die. Les élus devaient, ce jour-là, procéder à l'examen et à l'approbation du compte administratif de l'exercice 2005 ainsi qu'à la programmation de l'excédent budgétaire. Quelques minutes après le début de la séance, le président du Conseil, Mohamed Sajid, a déclaré que le quorum n'a pas été atteint et partant la séance a été levée. "La loi est claire sur ce sujet. On ne peut pas tenir notre assemblée si le quorum n'a pas été atteint. Quelque 50 élus étaient présents à la séance au lieu des 66 élus requis par le réglementation en vigueur", a indiqué le maire de la capitale économique dans une déclaration à ALM.
Un point de vue qui n'est pas partagé par l'opposition. En effet, plusieurs voix se sont élevées pour protester contre ce qu'elles qualifient de "dérive politicienne". "Nous devions procéder aujourd'hui au vote du compte administratif de l'exercice écoulé. Il faut noter que le compte administratif est un outil de contrôle de la gestion financière du budget et il permet de savoir si des dérives ou un manquement au fonctionnement ont été commis", a rappelé Abdelouahed Souhail, membre PPS du Conseil de la ville dans une déclaration à ALM. "Le président a levé la séance non parce que le quorum n'a pas été atteint mais parce qu'il savait d'avance que le compte administratif allait être rejeté par la majorité des élus de la ville", a-t-il ajouté avant de préciser : "la raison n'est pas juridique mais plutôt politique. M. Sajid n'a, à aucun moment, donné le nombre des élus présents à la séance et nous n'avons pas pu le vérifier en tout état de cause".
Une ambiance houleuse régnait à l'intérieur comme à l'extérieur du siège de la wilaya. Les élus mécontents étaient nombreux. Pour eux, il s'agit d'une première. "D'habitude, le président attendait les retardataires. Aujourd'hui, quelques minutes après son entrée, il déclare unilatéralement la séance levée sans consulter les élus. Il n'a même pas pris le soin de faire le comptage", estime Khadija Raji membre USFP du Conseil avant d'ajouter : "C'est un acte antidémocratique. Il cherche uniquement à gagner du temps pour négocier avec quelques élus de la Koutla, membres du Conseil de la ville". Rappelant, à son tour, que lors de cette rencontre, les élus devaient examiner les recettes et les dépenses de la Commune urbaine et procéder à la programmation des projets pour l'excédent budgétaire, elle a tenu à insister que "par cet acte, le maire retarde non seulement les travaux du Conseil mais également les intérêts des citoyens." Il est à signaler que les élus de l'opposition ont dénoncé dans un communiqué commun la décision prise par M.Sajid.
"Le président du Conseil a décidé d'une manière unilatérale que le quorum n'a pas été atteint pour tenir la séance. Il a ainsi décidé la levée des travaux de la session. Nous estimons que cet acte est illégal et antidémocratique. De ce fait, il transgresse la loi", lit-on dans le communiqué. Les élus estiment que le président devait d'abord procéder au comptage public des élus présents à la séance. Chose qu'il n'aurait pas faite, selon eux.
À la question quelle procédure serait engagée si le compte administratif aurait été rejeté, Abdelouahed Souhail répond qu'"une deuxième lecture du compte est possible. S'il est rejeté à nouveau. Les autorités de tutelle, à savoir le ministère de l'Intérieur, diligentent une enquête pour vérifier la conformité des dépenses au budget et si des dérives ont été commises. M. Sajid a voulu éviter un premier rejet car cela renforcerait la position tant de ses détracteurs que de ses alliés, estime un observateur des affaires locales.
Par ailleurs, en vertu de la loi, le Conseil de la ville dispose d'un délai de sept jours pour convoquer à nouveau la session. "Nous avons demandé l'aval des autorités concernées et nous déterminerons dans les jours à venir la tenue de la séance", tient à souligner le maire de la ville.


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