Nabil Sebti a fait, ces derniers mois, le tour des médias français. Il revient sur deux émissions en particulier : Le Grand Journal et Public Sénat. Du New York Times à El Pais en passant le Washington Post, le Monde et le Figaro, le nom de Nabil Sebti revient à chaque fois dans les articles qui traitent de la Circulaire Guéant. La télévision n'a pas été en reste. Le 23 novembre 2011, face à Arno Klarsfeld, Président de l'office français de l'immigration et de l'intégration, il est sur le plateau du Grand Journal à Canal+. «Ce n'était pas un vrai débat. Beaucoup de personnes m'ont félicité au nom du Collectif pour mon intervention, c'est flatteur mais au fond je me suis dit c'est dommage d'envoyer sur un plateau comme celui du Grand Journal un poireau comme Arno Klarsfeld. Il m'a même posé des questions en coulisses sur la circulaire. Avant de rentrer sur le plateau, il n'a pas hésité à inscrire des chiffres sur sa main et m'a lancé «vous savez à l'OFII, on ne fait que tamponné !», raconte Nabil. Le 30 novembre, Nabil Sebti est sur le JT de 19h de Public Sénat, en direct, face à Eric Raoult, député UMP en Seine Saint Denis. Ce débat est celui qui a le plus passionné Nabil Sebti, satisfait d'avoir en face de lui un interlocuteur de poids. «Eric Raoult était arrivé sur le plateau avec un dossier sur lequel était marqué «Nabil Sebti», explique le jeune homme flatté qu'Eric Raoult ait récolté des informations sur lui. «Avant de quitter le plateau, Eric Raoult me glisse «Sarkozy, il vous aime bien». Je lui réponds «moi, Nicolas Sarkozy, je ne le connais pas !» Que ces propos soient vrais ou faux, il ne s'agissait que de pure stratégie. Après le débat, les membres du Collectif ont été peu à peu régularisés afin de briser la solidarité interne et créer une culpabilité auprès des étudiants qui ont été régularisés», ajoute Nabil Sebti.