Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, mercredi, les «allégations selon lesquelles le détenu T.B. (Taoufik Bouachrine, ndlr) incarcéré à la prison locale d'Ain Borja, observe une grève de la faim». Dans une mise au point relayée via la MAP, la DGAPR indique que «ce prisonnier a annoncé, par écrit, avoir entamé une grève de la faim à partir du lundi matin (02 décembre 2019) pour jouir d'une situation avantageuse au sein de l'établissement pénitentiaire contrairement aux autres détenus». «Mais dans l'après-midi du même jour, le détenu a changé de position en annonçant, toujours par écrit, qu'il mettait fin à la grève de la faim, avant de prendre ses repas de façon régulière et d'acquérir d'autres denrées alimentaires au niveau de l'économat de l'établissement pénitentiaire», précise l'établissement dirigé par Mohamed Saleh Tamek. «En dépit de l'interruption de la grève de la faim, qui n'a duré que quelques heures, les sites électroniques ont continué à se faire écho de cette prétendue grève», fustige la DGAPR, critiquant «certaines personnalités publiques ont appelé le détenu à interrompre cette grève qu'il n'a même pas entamée». «La diffusion de ce genre d'informations et de ces appels est de nature à induire en erreur l'opinion publique, en faisant état d'événements qui n'ont pas eu lieu», conclut le communiqué. Taoufik Bouachrine a entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre les conditions de son emprisonnement, a rapporté le site d'information Alyaoum 24. Des personnalités à l'instar d'Ahmed Raissouni et Abdelilah Benkirane ont réagi à cette information appelant le journaliste à rompre sa grève.