On en sait un peu plus sur l'absence d'Aminatou Haidar de la 44e édition de la «Conférence européenne d'appui et de solidarité avec le peuple sahraoui», tenue les 22 et 23 novembre à Vitoria. Hier à Berlin, la présidente du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l' homme (CODESA) a rencontré Horst Köhler, l'ancien envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. «C'était vraiment un grand honneur pour moi d'être reçue par l'ex envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Monsieur le Président Horst Köhler. Merci beaucoup Monsieur le Président pour votre noblesse et votre engagement personnel avec le peuple sahraoui», a-t-elle écrit sur son compte Twitter. «La lutte continue», a-t-elle conclu. C' était vraiment un grand honneur pour moi, d' être reçu par l' ex envoyé personnel du secrétaire général de L' ONU Mr le Président Horst Kohler. Merci beaucoup Mr le Président pour votre noblesse et votre engagement personnel avec le Peuple Sahraoui. La lute continue pic.twitter.com/FKl786wAql — Aminatou Haidar (@AminatouHaidar) 26 novembre 2019 Habituée des feux des projecteurs lors des événements organisés par le Front Polisario, notamment en Algérie et en Europe, Aminatou Haidar était la grande absente de la 44e édition de la «Conférence européenne d'appui et de solidarité avec le peuple sahraoui». «Des représentants du tissu associatif proche du Front au Sahara ont fait le déplacement jusqu'à la capitale du Pays basque, tels Brahim Dahan et Mme Djimy El Ghalia, respectivement président et vice-présidente de l'Association sahraouie des victimes des violations des droits humains. Ali Salem Tamek, le n°2 de la CODESA, a également pris part à la conférence», a confié à Yabiladi ce weekend une source présente à Vitoria. Ce contact maintenu entre des éléments du Front Polisario et Horst Köhler n'est pas un cas isolé. Fin octobre dernier, l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross (janvier 2009-avril 2017) s'est rendu dans les camps de Tindouf, à la tête d'une délégation de l'université Princeton. Les deux envoyés spéciaux de l'ONU pour le Sahara, à l'image de tous les autres émissaires onusiens, ont démissionné de leur fonction.