Le Polisario a envoyé une délégation à la 74e session de l'Assemblée générale des Nations unies, conduite par son «ministre des Affaires étrangères». A New York, Ould Salek a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l'Afrique du sud, de la Namibie du Rwanda et du Timor oriental ; tous reconnaissant la «RASD». Au cours de ses entretiens, Ould Salek s'est plaint notamment de «l'obstruction franco-marocaine à l'indépendance du peuple sahraoui et l'opposition aux efforts de la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara Occidental», rapporte l'agence SPS. On apprend que le lobby algérien aux Etats-Unis s'active depuis plusieurs semaines pour convaincre des membres de l'administration Trump de rencontrer -même en catimini- le chef de la délégation du Polisario. Le lobby souhaite notamment sonder la position de Robert O'Brien, successeur de John Bolton, sur la question du Sahara occidental. Le Front n'a pas le statut d'Etat membre de l'ONU, le sésame permettant de prendre la parole lors des sessions de l'Assemblée générale, mais il a un représentant auprès de l'ONU, une fonction exercée actuellement par Sidi Mohamed Omar.