Le secrétariat général du PJD a pris des mesures disciplinaires contre des membres du parti au conseil de la ville de Oujda et des islamistes siégeant au conseil de la région Béni-Mellal-Khénifra, indique brièvement Slimane El Amrani dans des déclarations au site d'actualité pjd.ma. Le n°2 du parti a également annoncé la «dissolution du parti» dans la capitale de l'Oriental. A Oujda, la direction du parti n'a pas apprécié que des PJDistes aient conclu une alliance avec le PAM lors de l'opération du vote des nouveaux présidents des commissions au sein de la collectivité locale. Et pourtant, Saâdeddine El Othmani, lors de sa visite le 6 juillet à Oujda, avait mis en garde contre un tel rapprochement. Par ailleurs, le PJD a été également touché par les répercussions de la cuisante défaite de Halima Assali, la dame forte au sein du Mouvement populaire, lors de l'élection partielle du 11 juillet au Conseil de la région Béni Mellal-Khénifra. Contre l'ordre donné par le secrétariat général du parti de s'abstenir, des élus de la Lampe ont fait la sourde oreille et voté en faveur du candidat de l'Union constitutionnelle, facilitant ainsi sa victoire. L'annonce de ces sanctions intervient seulement cinq jours après la conclusion des rounds (nationaux, régionaux et provinciaux) du «Dialogue interne». Une initiative lancée début juillet 2018 par El Othmani en vue de resserrer les rangs du parti et renforcer son autorité.