Dimanche, dans la province de Nador, deux rassemblements se sont tenus pour dénoncer le verdict rendu en appel à Casablanca dans la nuit de vendredi à samedi et confirmant les peines de prison auxquelles ont été condamnés des militants du Hirak, dont Nasser Zefzafi. Mais les manifestations ont été empêchées, dans l'après-midi dans les villes de Nador et d'Al Aroui. L'Etat policière interdit et reprime 2 manifestations à nador et arouit pour dénoncer les jugements contre les detenus du Hirak. Solidarité avec tous les detenus politiques au Maroc. pic.twitter.com/V3CrmWGvF9 — AMDH Nador (@NadorAmdh) April 7, 2019 Contacté par Yabiladi ce lundi, le président de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Nador, Omar Naji indique qu'il n'y a pas eu d'arrestations, mais qu'une forte présence policière a été déployée sur les lieux du rassemblement. A Al Hoceïma, une marche a également eu lieu, malgré la forte présence policière. Des manifestants sont sortis à la rue ce dimanche à Al-Hoceima malgré l'état de siège et de terreur pour réclamer la libération des prisonniers politiques. #Hirak pic.twitter.com/51NCTHtCMg — Fouad Bouziani (@fouad_bouziani) April 7, 2019 Ces rassemblements se sont tenus deux jours après la condamnation en appel de Nasser Zefzafi, une quarantaine de militants et le journaliste Hamid El Mahdaoui, aux mêmes peines prononcées à leur encontre en première instance le 26 juin 2018. Ainsi, Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Ouassim Boustati et Samir Ighid écopent encore de 20 ans de prison ferme. Zakaria Adehchour, Mohamed Haki et Mohamed Bouhennouch ont été condamnés à quinze ans de reclusion alors que Mohamed Jelloul et Rachid Aamarouch entre autres purgeront, quant à eux, dix ans de prison ferme. Quant au journaliste Hamid El Mahdaoui, il reste condamné à trois ans de prison.