Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) a demandé au nouveau gouvernement central, présidé par Pedro Sanchez, de «lancer les négociations avec le Maroc pour l'ouverture d'un nouveau poste-frontière» à Ceuta. A en croire l'agence Europa Press qui rapporte samedi l'information, la CCOO a souligné le besoin «urgent et essentiel» de ce nouveau poste pour «sortir l'économie locale (de Ceuta, ndlr) d'un moment extrêmement délicat qu'elle traverse» actuellement. Dans une lettre adressée au gouvernement de Sanchez, Juan Luis Arostegui, secrétaire général du syndicat, a mis en garde contre la pression permanente sur de le poste-frontière Tarajal, arguant que cela «implique non seulement de multiples troubles de toutes sortes et conditions, mais entrave également la seule voie d'activité commerciale disponible». Juan Luis Aróstegui a aussi critiqué le fait que le deuxième passage frontalier, «Tarajal II» devrait servir à «séparer le trafic des véhicules dédiés au transport de marchandises vers le Maroc de la circulation ordinaire de touristes et de visiteurs» sans que cela puisse être atteint. Aróstegui a également averti que «cela n'a aucun sens pour Ceuta d'avoir le taux de chômage le plus élevé en Espagne et, en même temps, être un leader dans le travail illégal, en particulier dans la construction, l'hôtellerie, le commerce et transport». L'occasion pour le syndicat espagnol de mettre en garde contre les arrêts répétitifs au niveau du poste-frontière Tarajal.