Nouveau rebondissement dans l'affaire Helena Maleno. L'activiste espagnole, qui a sauvé de milliers de vie, est accusée de trafic d'êtres humains par la police espagnole. Cette dernière aurait transféré le dossier au Maroc. Sur son compte Twitter, Maleno a publié une note du gouvernement qui affirme ne disposer «d'aucune information sur l'envoi de rapports de la police sur Helena Maleno au Maroc», en plus de préciser que le gouvernement ne dispose pas «d'informations concernant des affaires judiciaires ouvertes ou non. Ni au Maroc, ni en Espagne». ?Llevo meses viviendo un calvario por tres informes criminales de la Policía española. Hoy, la respuesta del Gobierno en cuatro indignas líneas me deja atónita: El Gobierno dice desconocer todo. El Gobierno #MIENTE. pic.twitter.com/Ky29y5TiIA — Helena Maleno Garzón (@HelenaMaleno) 2 avril 2018 Une réponse qui a suscité la colère de l'activiste. En effet, celle-ci a «vécu un cauchemar pendants des mois», à cause de «trois rapports criminels de la police espagnole». Elle dit être stupéfaite face à cette «indigne réponse de quatre lignes», en plus d'affirmer fermement que «le gouvernement ment». Sa mésaventure avec la justice marocaine a commencé en décembre 2017. C'est à la même période que l'ONG espagnole Oxfam Intermón a averti concernant le classement de cette affaire en Espagne, indiquant que «s'il y a eu une erreur et que le tribunal marocain ne sait pas que cette enquête a été classée en Espagne, c'est à l'ambassade de trouver une solution». Pour rappel, la police espagnole accusait Maleno d'être impliquée dans des réseaux d'immigration clandestine. Elle estime également que les appels de l'activiste à la SAMESAR (Secours maritime), chargée de la sûreté maritime dans les eaux espagnoles, pour avertir de la présence d'embarcations de fortune sur la mer, «ont pour objectif d'assurer l'entrée [de migrants en situation irrégulière] sur le territoire espagnol».