Deux migrants burkinabè sont décédés dans la nuit de samedi à dimanche près de Beni Ensar après avoir été asphyxiés par des gaz lacrymogènes lancés par les forces de sécurité marocaines, d'après El Faro de Melilla. L'information a été confirmée hier par la journaliste espagnole Helena Maleno, spécialiste des questions migratoires. Celle-ci a également fait savoir que quatre autres hommes ont dû être transportés à l'hôpital pour y recevoir une assistance médicale. Seis migrantes burkineses han sido gaseados por Marruecos en su intento de llegar a nuestro país. Dos han muerto y cuatro están ingresados. pic.twitter.com/5byRUc1EfV — Helena Maleno Garzón (@HelenaMaleno) 24 septembre 2017 Dimanche, tôt dans la matinée, un groupe de migrants a tenté de rejoindre Melilla par «une sorte de tunnel ou de vieux égouts» situés près de Beni Ensar, a précisé Helena Maleno sur la base des témoignages des survivants. Ces derniers ont raconté que plusieurs personnes leur avaient dit qu'ils pourraient franchir la frontière espagnole «sans problème» en traversant cette zone. Cependant, une fois à l'intérieur, les migrants se sont aperçus que l'endroit était en réalité un cul-de-sac. Les forces de sécurité marocaines ont alors propagé du gaz lacrymogène pour les contraindre à quitter les lieux. Deux Subsahariens sont ainsi décédés, tandis que quatre autres ont dû recevoir une assistance médicale. Helena Maleno a indiqué qu'ils étaient tous originaires du même pays, le Burkina Faso, et que les familles des deux hommes ont été informées de leur décès. La journaliste a dit qu'il s'agissait de jeunes hommes, dont plusieurs pourraient être mineurs. L'information n'a cependant pas encore été confirmée. Les quatre autres migrants ont quant à eux été autorisés à quitter l'hôpital.