L'édition 2017 du rapport sur la compétitivité du Forum économique mondial (WEF) vient de tomber. Le Maroc a perdu en matière de compétitivité, reculant d'une place par rapport à 2016. Il se classe à la 70e position sur 137 pays. A l'échelle continentale, le Maroc glane la cinquième position dans l'édition 2017 du rapport sur la compétitivité du Forum économique mondial, après l'île Maurice 45e, le Rwanda 58e et l'Afrique du Sud 61e et le Botswana 63e. Globalement, la Suisse occupe la première position du classement, suivie des Etats-Unis et de Singapour. En revanche, les pays africains monopolisent les derniers rangs : le Liberia, le Tchad et le Mozambique. Le Yémen est classé 137e, soit la dernière place du classement. Les facteurs qui freinent la compétitivité au Maroc Pour élaborer son rapport, le Forum économique mondial s'appuie sur 12 indicateurs, notamment les infrastructures, l'environnement macroéconomique, la santé, l'éducation primaire, l'efficience du marché du travail et l'innovation. Les déterminants de la compétitivité sont répartis par les rédacteurs du rapport dans trois catégories. Dans la première, incluant entre autres la santé, l'éducation primaire, les institutions et les infrastructures, le Maroc est classé à la 57e position. Dans la deuxième catégorie, qui comprend l'éducation supérieure ou l'efficience du marché de l'emploi, le Maroc occupe la 85e position. Enfin, dans les facteurs d'innovation et de sophistication - troisième catégorie -, le Maroc est 74e. Les facteurs qui freinent la compétitivité et les affaires au Maroc sont au nombre de 16. La corruption arrive en tête de liste à hauteur de (15 points), suivie de la bureaucratie et de l'inefficacité gouvernementale (13,8 points), ainsi que la fiscalité et une main-d'œuvre insuffisamment instruite. En revanche, les volets de la sécurité et de la stabilité impactent très peu la compétitivité au Maroc, selon le rapport de l'organisation mondiale. Le rapport a pour objectif d'aider les décideurs à bien cerner la nature multiforme des défis liés au développement. Et ce, dans la perspective de concevoir des politiques adéquates réunissant public et privé, à travers la mise en place de mesures visant à rétablir la confiance en les possibilités d'un progrès économique continu. Article modifié le 27/09/2017 à 22h57