TSA-Sarah Belhadi Selon le dernier rapport de la compétitivité mondiale 2017/2018 du Forum économique mondial (WEF) publié mercredi 27 septembre, l'Algérie se classe 86e sur 137 pays. Le pays gagne une place par rapport au précédent classement. L'étude du WEF, réalisée auprès de 14.000 chefs d'entreprises dans 137 pays, fournit un classement mondial annuel des pays les plus compétitifs. Il est établi à partir d'un indice de compétitivité regroupant plus d'une centaine d'indicateurs répartis en 12 piliers. D'abord quatre critères de base : les institutions, les infrastructures, l'environnement macroéconomique, la santé et l'éducation primaire. Puis d'autres critères d'efficacité parmi lesquels l'efficience du marché, l'efficience du marché du travail, le développement du marché financier ou l'innovation. Le Forum économique mondial note, cette année encore, les mêmes facteurs qui empêchent à l'Algérie de fournir un cadre propice au business : une bureaucratie gouvernementale inefficace, la corruption et l'accès au financement. Ainsi, il faut noter qu'en matière d'efficience du marché du travail, l'Algérie se classe 133e sur 137 pays évalués et 125e pour le développement de son marché financier. Dans la région du Maghreb, le Maroc recule d'une place cette année et se classe 71e, mais demeure leader pour les pays d'Afrique du Nord. Selon les 14.000 chefs d'entreprises sondés pour l'enquête annuelle du WEF, le royaume chérifien reste principalement pénalisé par la corruption, la bureaucratie gouvernementale inefficace et l'accès au financement. La Tunisie reste quant à elle à la 95e place. Selon l'étude, la bureaucratie gouvernementale inefficace, la corruption et l'instabilité politique continuent de pénaliser l'environnement des affaires.