Le PJD et l'Istiqlal sont vent debout contre les absences des ministres lors des sessions hebdomadaires des questions orales à la Chambre des représentants. Mohamed Modiane a le premier dégainé son arme. Le président du groupe des députés de la Balance a déploré que la session de ce mardi se soit déroulée en l'absence de «huit départements ministériels». Sur la même longueur d'onde, Driss Azami, le président du groupe des députés du PJD, a affirmé que «le gouvernement doit être présent au Parlement». Face à ces deux interventions, l'exécutif El Othmani se devait de répliquer. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, Mustapha El Khalfi a ainsi pris la parole pour justifier les absences de huit ministres. «Ce mardi, une activité royale a été programmée à Agadir avec la signature d'accords de développement», a-t-il expliqué. Le règlement interne du Parlement autorise les absences des ministres dans trois cas : une mission à l'étranger, des problèmes de santé ou l'accompagnement du roi au Maroc ou ailleurs.