Réunis hier à Casablanca, l'UMT, la CDT, l'UGTM et la FDT (le courant de Azzouzi, ndlr) ont convenu d'appeler à une grève générale dans la fonction publique, les collectivités locales et le secteur privé. Ce matin, à l'issue d'un point de presse, tenu au siège de l'UMT, ils ont annoncé le débrayage pour le 24 février. Il intervient suite au au rejet catégorique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, de présenter des concessions aux quatre centrales syndicales sur le projet de loi de la réforme des régimes de retraites. Le 10 décembre dernier, les syndicats avaient organisé une grève générale peu suivie par les fonctionnaires. Aujourd'hui, la conférence de presse des dirigeants des quatre entités a été marqué par l'absence des chefs de la CDT, Noubir Amaoui, et de l'UGTM, Kafi Cherrat. Les deux hommes sont alités à l'hôpital militaire de Rabat.